Dernière entrée Prudhommes.rtf, j'écris : J-0 = Jour J. J'en viens. J'ai fermé la porte du taf. Rendu mes clés, mon badge. Repars avec peu de bribes de mon passage ici : un post-it détaillant les lignes directes de chacun (et leur nom), un mug offert par le chef many months ago, des stylos tatoués au logo de la boite. J'ai pas vraiment l'impression de jamais revenir. Plus tard, back home, constater que mes accès mails ont disparu : là que je comprends vraiment que j'y suis plus. La dernière entrée Prudhommes.rtf sera pas la dernière. Je poursuis le truc encore un peu. Jusqu'où, encore, je sais pas. Aux prudhommes, je crois (je sais), je n'irai pas. Mais le fichier, lui, ouais, reste. Peut-être, au bout, une fois la boite broyée, foutue, en faire quelque chose, en faire quelque chose de bien, quelque chose de mieux, au fond, que ce qu'il s'est réellement passé, passé depuis deux mois que ça dure, et que ça ose durer.