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Slip Slidin’ Away

Publié le 20 août 2010 par Polyphrene
Slip slidin’ away
Slip slidin’ away
You know the nearer your destination
The more you’re slip slidin’ away
I know a man
He came from my home town
He wore his passion for his woman
Like a thorny crown
He said Delores
I live in fear
My love for you’s so overpowering
I’m afraid that I will disappear
[…]

Slip Slidin’ Away
Se dérober devant l’obstacle, contourner les difficultés, reculer pour mieux sauter, tourner autour du pot, faire l’autruche, filer à l’anglaise, esquiver les responsabilités, se défiler, partir sur la pointe des pieds, éluder les questions, détourner la conversation… que ne ferions nous pas, consciemment ou inconsciemment, pour éviter la confrontation directe avec nos responsabilités ? C’est ce que chante Paul Simon, en évoquant toutes les situations dans lesquelles la tentation est grande de s’esquiver discrètement.
Je n’ajouterai qu’une nuance : il existe souvent de multiples façons d’aborder un problème, et la plus spectaculaire ou la plus formelle n'est pas nécessairement la meilleure. Un regard, un geste, un silence… sont parfois plus éloquents qu’un discours. Chacun doit, en outre, agir selon sa propre personnalité. Autrement dit, la réponse à une question n’est pas unique : elle se décline en fonction des personnes en présence. C’est pour cela qu’il est bien difficile de donner des conseils en matière de relations humaines, car ce qui est vrai pour l’un ne l’est pas forcément pour l’autre – du moins pas de la même façon.
L’esquive Furtive
C’est l’esquive furtive
C’est l’esquive furtive
Tu sais, plus proche est ta destination
Plus tu préfères l’esquive furtive
J’ai vu un homme
De la ville voisine
Il portait sa passion pour sa femme
Comme couronne d’épines
Il dit « Dolorès,
L’angoisse m’étreint
Mon amour pour toi est si accablant
Que je vais disparaître, je le crains »
Refrain
(J’ai) connu une femme
(Elle) prit un mari
Voici mot à mot ce qu’elle a dit
Pour décrire sa vie :
« C’est une belle journée
S’il n’a pas plu
Mais mauvaise journée
Si, au lit, je pense
A c’ qui n’ s’est pas produit mais aurait pu »
Refrain
Et je connais un père
A son fiston
Il voulait absolument dire les raisons
De toutes ses actions
Juste pour s’expliquer
Il vint de loin
Il embrassa son fils endormi
Puis fit demi-tour et rebroussa chemin
Refrain
Car Dieu seul sait
Et ses desseins
Sont insondables et inaccessibles
Au mortel commun
Nous travaillons
La paie arrive
Nous croyons progresser sur la rive
En fait ce n’est qu’une esquive furtive
(Traduction – Adaptation : Polyphrène)

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