Pendant que Nereij s'étouffe de rire en lisant le best-of de bashfr.org, quelques nouvelles de notre foyer.
En cette veille de fêtes, on avait intérêt à être sur le pont. Six banettes de linge à plier, le ménage à faire, le Haricot à faire contrôler par le médecin (toux sèche) puis à nourrir et à
lessiver. Les bagages à préparer.
Oui parce qu'on fait dans le simple. Un WE long parents-beaux-parents-parents, deux jours de boulot, i.e. déchargement de break at home des nouvelles affaires de Haricot (estimées à la louche à
trois fois son poids, encombrantes et surtout, lumino-hurlantes). Et enchainement de WE dans la capitale, dans un quatre étoiles (oui bon, on ne fait pas vraiment de classement des
hébergements, hein, faut pas croire, nos amis sont trop diversifiés pour mettre en place une véritable échelle. N'empêche que pour l'instant, pas une seule mauvaise adresse, on a le
nez fin, je vous rassure !)
Bref, donc en toute simplicité, les fêtes de fin d'années.
Ce soir, tout s'est très bien passé. Bon, Haricot avait faim dès qu'on est arrivés à la maison tous les deux, je ne comprenais pas pourquoi il pignait en s'enfonçant le goupil-pouêt dans la
gorge, je continuais à plier le linge à la vitesse d'un escargot lancé au galop, asseyant /allongeant/retournant la chair de ma chair, lui proposant des jouets, le consolant quand il se
frappait avec son téléphone-qui-fait-du-bordel... Quel miracle quand la première cuillerée a été enfournée ! Le silence*. Ou presque , puisque Nereij passait l'aspirateur, après
l'avoir vidé de son sac, abreuvé de menaces, scotché au super scotch à rétroviseur de ma copine F.
Pourvu que mes parents nous offrent un aspi pour noël (c'est pas une wii, je crois qu'ils m'ont trouvée gonflée de réclamer une wii - je sens tout va être pour le haricot cette année -
pourtant, ils le savent bien, je ne suis qu'une gamine !)
Où voulais-je en venir ? Haricot, aspi... Tiens, ça le fait hurler de rire de voir passer son père avec son aspi. Il rigolera moins quand il devra le passer plus tard après être entré en
chaussures et avoir sali l'entrée.
Tout cela nous amène à l'heure du biberon enfourné sans résistance (un vrai miracle), puisque le bébé observait avec béatitude son père qui astiquait la maison. Détendu par le son de
l'aspirateur! Non mais tendez-moi une corde ! Passons.
Bain. Gros caca, pipi, vomi, la totale, mon pantalon peut aller brûler en enfer (ou chez le pressing vu que c'est de la laine).
L'heure des médicaments (je vais compter le nombre de signes pour en arriver là. Si-si.)
Nereij aux commandes. Haricot en pleurs après son spray nasal, fatigué comme jamais (le Haricot, pas le spray).
"Non ! Pas à côté de lui ! Pose la bouteille de sirop par terre !"
Et voilà, Haricot qui refuse sa cuillerée de sirop pendant qu'on pateauge dedans...
C'était la deuxième fois qu'on le faisait pleurer (la première, Nereij l'avait pincé en fermant son pyjama), mais là, c'était un gros chagrin, le premier vrai gros chagrin qu'il nous ait jamais
fait. C'est long pour des parents-newbies, cinq minutes de pleurs.
Ben du coup, pour s'en remettre, et parce qu'on a la flemme, on n'aura pas mangé ce soir, sauf des chips et du chorizo. Ca ne nous était pas arrivé depuis des années ! Pas de vaisselle, que dalle
! En plus, là Nereij joue à Counter Strike. Un vrai retour en arrière, ça doit être l'effet Noël !
* Je devrais le savoir quand même, il ne pigne que s'il a faim ou sommeil. S'il ne fait pas de bruit, c'est qu'il remplit dans sa couche. Il est super simple à comprendre le Haricot !