Vacances françaises : Lundi 5 et mardi 6 juillet

Lundi, après une bonne grasse matinée réparatrice, nous avons suivi mon papa qui nous a fait une petite visite guidée de Corbeil-Essonnes (la ville où il travaille).

Corbeil-Essonnes est une commune française située à vingt-huit kilomètres au sud-est de Paris, dans le département de l’Essonne et la région Île-de-France.

Corbeil, cité gallo-romaine, château de défense de la Seine au Moyen Âge puis ville royale dès 1120, et Essonnes qui connut l’implantation de chasseurs au Paléolithique, de potiers Gaulois et qui devint dès le XII^e siècle une importante ville industrielle sur la route de Paris, ont très tôt été liées dans leur développement économique et démographique et ont fusionnées en 1951 pour donner Corbeil-Essonnes, devenant ainsi la seconde ville du département. Elle est aujourd’hui confrontée aux enjeux du renouvellement urbain, de l’insécurité persistante dans certains quartiers difficiles et des difficultés économiques d’organismes privés comme publics.

Ses habitants sont appelés les Corbeil-Essonnois. Source Wikipedia

Nous avons commencé notre visite par la cathédrale Saint Spire qui est en cours de rénovation. C’est justement à cette occasion que nous avons avoir la cathédrale rien qu’à nous, mon père étant responsable des travaux pour la ville.

Quelques mots sur la cathédrale Saint Spire (wikipedia of course):

La collégiale fut fondée en l'an 957 par le comte d'Haymon pour accueillir les reliques de l'évêque de Bayeux Saint Exupère (déformé en “Saint Spire”). Elle fut partiellement détruite au XI^e siècle lors d'un incendie en 1019 puis à nouveau en 1137 et 1141 et rebâti entre le XII^e siècle pour la nef, le XIII^e siècle avec la tour-clocher, les chapelles latérales, la porte ogivale du cloître ajoutée au XIV^e siècle et le chœur au XV^e siècle. La dédicase intervint en 1437 à la fin de la restauration. Entre 1657 et 1659 furent ajoutées les grandes orgues, restaurées en 1826 mais brûlées le 23 janvier 1871, elles furent restaurées en 1878. L'église fut classée aux monuments historiques en 1840 et à nouveau le 1913. Le 13 août 1944, les bombardements alliés détruisirent les vitraux qui furent remplacés en 1946. L'église paroissiale fut élevée au rang de cathédrale en 1966 lors de la création du département de l'Essonne. Une nouvelle restauration des orgues permit leur inauguration le 12 octobre 1984 par Gaston Litaize.

   

L'église est construite en granit et calcaire et couverte d'ardoise. Le gisant en marbre du XIV^e siècle représentant le comte Aymon I^er fut classé aux monuments historiques en 1902. Le buffet d'orgue en bois taillé du XVII^e siècle est classé depuis le 1930. Une peinture sur toile de Jean-Baptiste Mauzaisse représentant un exorcisme par l'évêque Exupère décore l'église, il est classé aux monuments historiques depuis le 1907.

Nous nous sommes ensuite baladés au bord de l’Essonnes … un coin plein de charme au cœur de la ville.

 

Puis nous sommes passés devant les Grands Moulins.

Les Grands moulins de Corbeil sont une minoterie industrielle construite en 1893 au bord de la Seine. Les tours élévatrices sont inscrites à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1987.
Les moulins sont toujours en activité sous la conduite de l'entreprise Soufflet.

L’ancien quai de déchargement
Les bords de Seine

L’Hôtel de Ville refait en 2004 suite à l’important incendie de 2001. Au niveau de l’escalier central, un beau vitrail retraçant l’histoire de Corbeil-Essonnes a été mis en place. Il est l’œuvre d’Emmanuel Putanier, qui s’est inspiré du vitrail originel détruit lors des bombardements de 1944. 

La halle du marché couvert a été construite par Ducastel et Michelin en 1893. A cette époque, le marché couvert de Corbeil fait figure d’innovation technique. L’emploi du fer, de la fonte et du verre, le décor de céramique dans les angles et l’emploi de la brique colorée dans la partie inférieure situent ce marché dans la tradition des édifices publics de la Belle Epoque, dont les halles de Paris, construites par Baltard, sont le modèle. L’ensemble, classé aux Monuments Historiques en 1987, comporte un pavillon central autour duquel se répartissent deux ailes.

 

Mon papa nous a ensuite déposé à la gare d’Evry où nous avons pris le RER pour rejoindre la gare de Lyon et retourner à Grenoble en TGV.

A l’arrivée, nous avons retrouvé ma copine Gwenaëlle, chez qui nous sommes allés diner. Avec son chéri, elle nous avait préparé un pur repas franc-comtois (région où elle travaille la semaine) avec Mont d’Or et saucisses de Morteau accompagnés d’un Côtes du Jura.

         

Une bien agréable soirée qui s’est poursuivi jusque très tard … grandes pipelettes que nous sommes !

Mardi matin, après un réveil difficile mais récompensé par de délicieuses viennoiseries, nous avons retrouvés ma grand-mère et son ami pour un déjeuner chez mes parents. Au menu : tarte au maroilles, ravioles, magret et un tiramisu aux framboises.

Nous n’avons malheureusement pas pu trop tarder car un rendez-vous avec notre conseiller financier nous attendait. L’occasion de la rencontrer après nos échanges par internet et de préparer notre retour en France (et dans pas trop longtemps on espère).