CUZORN : et au milieu coule une rivière....

IMGP4853 Nul besoin d'aller faire du trekking en Himalaya quand de si beaux sentiers s'offrent à vous à partir du coeur de son village...

La balade autour de l'église devait me servir de test : un peu plus de 4 km, avec un dénivelé cumulé de 135m. Pas de problème malgré la chaleur de début d'après midi, hier...c'est une promenade réputée facile.

Le test fut donc positif et Claude et moi pourrons tenter d'autres circuits.

Celui-ci commence sur la place de la Mairie, devant le joli pont de pierre blonde qui enjambe la Lémance. Notre village est en effet coincé entre la roche calcaire, la rivière, la route et le chemin de fer. C'est bien pour cette situation stratégique de "verrou" que fut construit un château fort, dont la légende veut que la tour fasse partie des commanderies des Templiers (source: Thierry Delrieu).

Ruiné aujourd'hui, il domine toujours fièrement la vallée aux eaux rapides et claires...

On passe derrière la salle de sports et on monte le long d'un agréable chemin ombragé, comme tout le parcours que nous allons faire. On découvre un très beau lavoir, on monte toujours jusqu'à Capoulette, une grosse ferme coincée entre la route et le passage à niveau. Dommage car vue d'ici, elle est bien élégante avec son grand cèdre...

On quitte vite la route, on tourne à droite et on se retrouve en bordure de forêt. Les bois ont souffert des tempêtes : il y a de nombreux chablis à l'équilibre improbable...

120m d'altitude au départ du chemin creux qui vire vite à droite en épingle à cheveux, et nous voilà à Tandou.

On continue de monter, on dépasse de très belles et anciennes maisons jusqu'à La Sauvetat, puis on pique droit dans le bois de chataigners et de pins en direction de la palombière, et puis là, on prend un temps de repos.

C'est le point culminant : 195m.

Ensuite, c'est une descente régulière jusqu'au petit cimetière qui ceinture l'église Saint-Martin où se marièrent Anne-Christine et Laurent, puis Victoire et Timothée. Rien que de bons souvenirs. La partie la plus belle est la plus ancienne : le chevet avec ses trois chapelles en cul-de-four.

On admire les maisons anciennes qui bordent la route de l'église, puis on plonge à droite dans la vertigineuse descente garnie d'escaliers - Dieu merci pour ceux qui montent ! - jusqu'au bas de la falaise calcaire qui supporte les ruines du château. Elle est toute creusée de grottes, et sans doute a-t-elle servi de carrière pour bâtir les maisons du bourg.

Le long de la route "moderne", les restes de commerces florissants, des maisons à "pâtisseries" typiques du XIXème siècle bordelais. Et nous retrouvons la rivière, la mairie et l'école, qui se porte très bien, et notre voiture......

Une bonne douche, et on repart ?

Bon, la prochaine fois, je mettrai une chemise à manches longues, je m'aspergerai d'essence de citronelle, je laisserai Claude aller devant pour rompre les toiles d'araignées....Mais je ne changerai pas mes vieilles tennis achetées au Niketown de Chicago à l'été 1998 et qui sont si confortables !

Et un grand merci aux gentils employés municipaux et aux bénévoles qui balisent les sentiers, nettoient les abords, fournissent les cartes et les explications pour ne pas se perdre...