Eh oui, c’est malheureusement le résultat d’une sérieuse étude présentée ce lundi à la rencontre annuelle de l’Association américaine de sociologie et réalisée par Christin Munsch, doctorante en sociologie à l’Université Cornell.
Et pourquoi? « Gagner moins d’argent que sa partenaire féminine peut menacer l’identité masculine des hommes en remettant en cause la notion traditionnelle qui les définit comme ceux qui subviennent aux « besoins » de la famille », explique Christine Munsch.
Pauvres hommes fragiles…
En d’autres termes, les hommes se sentiraient désormais en situation de faiblesse face à l’indépendance croissante de leur femme ou compagne. Alors, autant jouer à nouveau les conquérants à l’extérieur du couple? La chercheuse tempère les résultats de son étude en affirmant que cette infidélité s’observerait en majorité au sein de populations très attachées à l’image traditionnelle du rôle masculin, tels les latino-américains.A contrario, les femmes seraient moins enclines à batifoler pour des raisons de dépendance financière: elles auraient tendance à être d’autant plus infidèles que leur revenus seraient élevés. Ainsi, femme qui gagne plus=femme infidèle. Mais à un degré moindre: sur une période de six années, l’étude révèle que 3,3% des femmes dans cette situation auraient été infidèles, contre 6,7% des hommes.
A situation égale, les femmes resteraient presque aussi sages qu’une image. N’est-ce pas, messieurs? Rien de très nouveau sur le paillasson.