Il a plu, pour la peut-être quatrième fois de l'année. Ca fait pas beaucoup, mais sans doute que ça va continuer, un peu.
D'habitude, j'aime bien la pluie, c'est mon côté breton. J'aime bien les petites bruines, les grains et les crachins, mais pas que. Donnez-moi un orage d'été à Paris, me voilà tout frétillant, à tenter de choper la crève au milieu de la rue désertée par ces couilles molles de parisiens avec leurs parapluies de petits joueurs. En Lozère, j'attends de voir pousser les champignons au son du tonnerre.
En France, j'aime bien la pluie.
Ici, heu. La pluie, ici, c'est pas pareil. C'est pas gentil. La pluie française est un petit chaton qui ronronne en boule sur vos genoux. La pluie sénégalaise, c'est Shere Kan.
Elle tombe pas en gouttes, la pluie. Elle se jette par terre comme une forcenée, avec l'espoir avoué de transpercer tout ce qui est sur son passage, en particulier le goudron. Et si elle le transperce pas, elle le noie. Ou elle fait les deux. Bon, en fait, elle fait les deux, surtout que la plupart des routes sont pas vraiment faites pour évacuer la flotte.
Du coup, ça donne ça.
Et on ne voit pas bien les trous.
Bon, des fois, c'est pas pratique pour les véhicules. Des fois, on a ça :
Bon, pour être tout à fait honnête, ça, on le voit aussi sans la pluie. Ce qu'on voit moins, c'est les quads qui se plantent, le pilote qui vient dans le restaurant (sur lequel vous vous êtes rabattus parce que c'était pas possible d'aller à la cantine, parce que 100 mètres à pied franchement non, d'ailleurs le lendemain elle était encore inondée donc on a bien fait) pour chercher un tournevis, répare son quad et repart, pour se planter exactement au même endroit. Ca fait plaisir.
Ce qui est le plus rigolo, c'est quand même ça :
On le voit ptet mieux en vidéo.
Heureusement qu'on trouve des vendeurs de serviettes Dora l'Exploratrice pour se sécher.