Je ne suis pas superstitieux, ça porte malheur !

Publié le 19 août 2010 par Nicolas Koenig

Un aspect intéressant de la culture japonaise est lié à leur superstitions. Les japonais sont certainement les gens les plus superstitieux de la planète, comparativement à leur avancée technologique. Que cela soit lié au tirage de cartes de tarot qui prédisent l’avenir, ou à la fameuse croyance dictant la personnalité des gens suivant leur groupe sanguin, les japonais ont une manière de penser bien à eux. Les croyances de grands mères sont respectées à la lettre, les plus communes étant :

  • ne vous coupez pas les ongles la nuit ou vos parents vont mourir,
  • n’écrivez jamais le nom d’une personne en rouge où elle mourra (le célèbre manga Death Note s’inspire de cette croyance),
  • ne sifflez pas la nuit où des serpents viendront vous mordre,
  • ne dormez pas avec la tête dirigée vers le Nord.

Vous l’aurez remarqué, la plupart de ses croyances ancestrales gravitent autour de la mort et de la nuit, deux notions qui inspiraient la crainte et le respect, surtout jusqu’à la période d’Edo (1600 à 1868). De ces croyances découlent directement l’admiration qu’ont les japonais pour les phénomènes paranormaux liés aux esprits et fantômes, appelés bakemono.

Les plus célèbres de ces bakemono sont sûrement les mononoke, créature démocratisée en occident par le film du Studio Ghibli « Princesse Mononoke ». Les mononoke sont immatériels, et désignent l’âme d’un défunt revenue hanter un humain par vengeance ou colère. Ils sont symbolisés par des vers démoniaque dans le dessin animé.
Difficile de savoir ce qu’il en est réellement mais une chose est sûre : les japonais sont bien plus sensibles aux événements surnaturels que nous, européens… J’espère que nous auront l’occasion d’en reparler ici-même si j’en ai l’inspiration !