Ce week-end, j’avais quelques heures à tuer entre deux couches de peinture – je me concocte une chambre de pacha. C’est beau rêver un peu, non? – . Quoi de mieux que d’utiliser cette période pour renouer avec les rencontres. Un nouveau dossier, une lectrice de surcroît. En plus, mon fantasme depuis toujours: une asiatique. Alors attendez que je calcule… Asiatique, jolie, lectrice de mon blogue, elle en écrit un aussi et n’a que le mot sexe en bouche… ça fait déjà… euhm… assez de points en tout cas pour que je me déplace à Montréal dans une fenêtre de temps plutôt courte!
Je suis arrivé avant elle au terminus. J’observais la porte et je cherchais un teint… jaune? Enfin, un teint asiatique et des yeux bridés. Soudain une jeune fille qui portait un short très court et un chandail bleu poussa la porte menant vers les abribus. J’ai appuyé sur le bouton vert de mon cellulaire dans le dernier message texte que j’ai reçu d’elle. Ça sonne.
- Allô?
- Allô, c’est toi là-bas avec la robe bleue?
- Ce n’est pas une robe!
- Je ne connais rien à la mode moi, regarde à ta gauche… oui voilà… la voiture noire, c’est moi.
Elle s’est assise dans mon véhicule. Son parfum était très invitant. Elle était identique à ses photos. Petite, mince et son chandail moulant dévoilait ses petits seins orientaux. J’aime l’Asie. Depuis toujours… je ne vous en ai jamais parlé? Ah…
Comme le temps nous manquait, nous ne sommes allés qu’au Parc Lafontaine. Je cherchais un endroit tranquille où marcher. Comme il venait de pleuvoir, l’endroit allait être pratiquement désert. C’était bien le cas à l’exception de quelques coureurs téméraires.
Assis sur un petit banc devant la marre, nous avons discuté de tout et de rien laissant à l’occasion de long silences ponctuer la conversation. Rien de gênant.
- C’est fou pareil la nature dans la ville comme ça, non?
- Bah, si on oublie les sirènes de police, j’imagine que oui.
Mes mains on finit par se perdre dans ses long cheveux noirs – un peu mêlés –. L’attente depuis tout ces mois de discussions virtuelles et messagetextuelles était devenue trop insupportable. Elle était là, à quelques centimètres de moi, le contact physique déjà crée. Je me suis approché d’elle et je l’ai embrassée. L’heure de partir avait malheureusement sonnée au moment où tout commençait à devenir intéressant. Je devais faire une seconde couche de peinture chez moi.
Dans ma voiture, ses cuisses dénudées par son short archi-court m’ont inspiré. Petit à petit, j’ai glissé ma main plus haut, repoussant les limites en attendant une résistance… qui n’est jamais venue. Bien au contraire. Par contre, vos shorts mesdames… ne pourraient-ils pas être un peu plus lousse? Tsé juste pour nous faciliter la tâche.
Elle a quitté mon véhicule en m’embrassant. On s’est promis de se reprendre très bientôt. Après une noire, je m’étais juré d’essayer de nouvelles nationalités. Je ne suis plus trop loin du but. À suivre… peut-être?
D.