Comment faire pour ne pas pleurer ? La réponse est pourtant simple : Sourire ! Je ne veux pas dire se mettre la tête dans le sable pour éviter de voir la réalité. Ni endosser le vieil adage ‘Il vaut mieux en rire, qu’en pleurer’. Simplement souligner la proximité émotive entre le fait de rire et de pleurer. C’est comme Ayiti et Miami, tellement proche et tellement loin en même temps ! Presque tous les jours, mon passage à l’hôpital universitaire me fait vivre ce genre d’émotion confuse. Je voisine la pédiatrie qui jusqu’à récemment était installée sous des tentes. Ces dizaines de timouns alités ou ceux qui attendent sur la rue pour voir un médecin. La chaleur est suffocante sur le trottoir, imaginez sous la tente ! Ces enfants malades qui souffrent la chaleur, ces parents qui fondent d’inquiétude, cette absence de moyen qui draine, qui draine et qui draine. À chaque fois que je me faufile entre eux, il y a ces regards souriants qui chavirent, ces petites mains qui saluent ou qui effleurent. Toujours un timoun ou sa mère pour te dire « Bonjou, ki jen ou ye ? ». Je vous le dis, comment faire pour ne pas pleurer ? Sourire !
Comment faire pour ne pas pleurer ? La réponse est pourtant simple : Sourire ! Je ne veux pas dire se mettre la tête dans le sable pour éviter de voir la réalité. Ni endosser le vieil adage ‘Il vaut mieux en rire, qu’en pleurer’. Simplement souligner la proximité émotive entre le fait de rire et de pleurer. C’est comme Ayiti et Miami, tellement proche et tellement loin en même temps ! Presque tous les jours, mon passage à l’hôpital universitaire me fait vivre ce genre d’émotion confuse. Je voisine la pédiatrie qui jusqu’à récemment était installée sous des tentes. Ces dizaines de timouns alités ou ceux qui attendent sur la rue pour voir un médecin. La chaleur est suffocante sur le trottoir, imaginez sous la tente ! Ces enfants malades qui souffrent la chaleur, ces parents qui fondent d’inquiétude, cette absence de moyen qui draine, qui draine et qui draine. À chaque fois que je me faufile entre eux, il y a ces regards souriants qui chavirent, ces petites mains qui saluent ou qui effleurent. Toujours un timoun ou sa mère pour te dire « Bonjou, ki jen ou ye ? ». Je vous le dis, comment faire pour ne pas pleurer ? Sourire !