Masterchef 1x01 : suivez le premier prime en direct !

Par Ozap
"Masterchef" Agrandir C a y est, c'est ce soir que TF1 donne le coup d'envoi de Masterchef. Cette adaptation d'un concept britannique, qui connaît un joli succès un peu partout à travers le monde, marche sur les plates-bandes du Top Chef de M6, mais avec des candidats amateurs, surfant cette fois sur le format Nouvelle Star. Comme pour toutes les émissions événements, Ozap vous propose de suivre ensemble et de commenter l'émission.
20h49. C'est parti pour un certain nombre de semaines ! 18 000 candidats se sont présentés, et d'ici la fin de l'émission, il ne devrait plus y en avoir que 100. Pour les départager, un jury composé de Frédéric Anton, Yves Camdeborde et Sébastien Demorand. Et on commence par les castings. Les candidats ont une heure pour préparer leur plat, cinq minutes pour fignoler, puis assister au jugement du jury. Pas de rose comme pour le Bachelor, ce sont des tabliers qui seront remis aux candidats sélectionnés. Pas super sexy, hein ?

Une cuillère de drama inutile, s'il vous plaît

20h55. On commence par Marseille, et un candidat, Romain, qui répond au jury « Je pense que vous allez mieux que moi » quand on lui demande comment il va. Un petit magret de canard au menu, avec canelés au foie gras - une recette qui lui est venue... en rêve ! Frédéric Anton est « bloffé ». Ca doit être positif, et le candidat est rapidement sélectionné. Et de un ! Pas autant de chance pour Jean-Claude. Pour Demorand, ça manque d'assaisonement. Et là, on a un flashback inévitable de l'ami Christian Constant de Top Chef, qui nous disait avec son accent chantant « CA MANNEQUE CRUELLEUMENT D'ASSAISONNEUMENG ! »
21h03. Et hop, une candidate qui se prend pour Yoaké, et qui nous propose un plat japonais. Marine, prof de français, a droit à son sujet en vidéo. En gros, ça sent bon pour elle ! Le jury est déçu que Marine n'ait pas opté pour un plat bien de chez elle. Apparemment, les trois hommes ont quelque chose contre les nouilles japonaises. ATTENTION, ALERTE DRAMA : le jury lui fixe un défi. Elle doit partir faire le marché et cuisiner un nouveau plat, plus marseillais.
21h07. « C'est un plat d'une très grande modernité... en 1972 ». Et pan, Sébastien Demorand ne mâche pas ses mots à propos d'un pad-tai basmati/crevettes/gingembre. Nicolas, 32 ans, est qualifié de « grand malade », toujours par Demorand, mais c'est un compliment, apparemment.

« Je n'ai jamais mangé quelque chose d'aussi profond »

21h10. Marine est de retour, et elle propose de la lotte au fenouil, un plat plus marseillais que son premier essai. Musique de suspense, chaque juré passe chacun son tour, et le verdict est positif. C'est très bon ! « Vous avez fait deux plats qui sont très goûteux », lâche Fréd Anton. Une fois Marine partie, Sébastien Demorand avoue qu'il n'a encore « jamais mangé quelque chose d'aussi profond ». Hum, une bonne lotte profonde !
21h16. Georgiana, elle, a fait un plat bien de chez elle : un loup de mer à l'unilatéral, avec des mini carottes décoratives. Georgiana aussi a droit à son reportage vidéo, et elle explique que Masterchef lui permettrait de « changer de vie en quelques mois » - c'est drôle, c'est mot pour mot le pitch de TF1 ! Georginia sait très bien éplucher les carottes, et c'est un plus. Et comme elle sait aussi cuire le poisson à la perfection, c'est gagné ! « En plus d'être talentueuse, vous êtes modeste », lui dit gentiment Sébastien Demorand. Ah oui, ça aussi, ça fait très Nouvelle Star.

Lille, capitale mondiale de la moule-frites

21h23. 25 candidats ont été sélectionnés à Marseille, et on enchaîne avec Lille, présentée par la voix off comme... « la capitale mondiale des moules-frites ». Et Bruxelles, alors ? Non mais ! « Il ne faut pas se battre contre les autres, mais contre soi-même », explique Fréd Anton. Ca non plus, on ne l'avait jamais entendu ! La petite Pauline propose un plat sucré/salé. « C'est vrai que si vous aimez pas le sucré/salé », commence-t-elle. « Vous savez quoi ? J'aime pas », répond Demorand. Et vlan ! Et une erreur de cuisson lui coûte son tablier. « Je reviendrai l'année prochaine », dit la pauvre Pauline. Quel enthousiasme ! On va peut-être attendre les audiences demain, non ?
21h31. Vous ne savez pas faire une mayonnaise ? C'est perdu. « J'ai pas bu une goutte de vin mais vous m'avez saoulé », lâche plus tard Sébastien Demorand. « Je ne vais pas goûter votre plat, vous avez dit vous-même qu'il était raté ». Re-vlan. Sébastien Demorand se sent donc la responsabilité d'aller réveiller un peu les candidats qui attendent et de leur mettre la pression. Comme dans X-Factor, quand Julie Zenatti vient un peu gueuler sur tout le monde, quoi.
21h35. On a vu Romain, 28 ans, plein de fois dans les bandes-annonces. C'est un bon point. La cuisson de sa viande est parfaite. C'est un deuxième bon point. C'est trois oui pour Romain, qui ajoute que sa femme est enceinte de trois mois et demi. Et hop, voilà Madame Romain invitée à se joindre à son mari pour le verdict. Après la coupure pub (comment ça, c'est fait exprès pour ajouter du suspense ?), Romain est sélectionné. Quelle surprise !

Deux poids, deux mesures

21h55. Il y a apparemment deux poids, deux mesures. Quand Marlène, une candidate lilloise propose des crevettes au safran, un plat qui n'est pas vraiment local, le jury est emballé. Et pourquoi, elle, on ne l'envoie pas sur le marché faire ses courses, hein ? C'est Marine qui doit être vexée !
21h59. C'est Pilar qui ouvre le bal des auditions castings à Toulouse. La pauvre Pilar tremble comme une feuille, pas forcément super pratique pour un grand chef, en fait. Mais il y a un hic : Pilar n'aime pas la viande et ne la cuisine pas. Aïe. Elle s'engage pourtant à le faire si elle est sélectionnée. On a hâte de voir ça, parce que c'est deux oui. Et la recette secrète de Pilar pour faire des plats aussi bons sans viande : « je mets de l'amour dedans ». Ah bah oui, qu'on est sots ! On y avait pas pensé, à l'amour !
22h09. Malgré son caractère fort (« je déteste les institutions ») et quelques erreurs de goût, ça passe pour Céline. En revanche, les candidats qui suivent ont plus de mal. Vous vous rendez compte, proposer un parmentier pas onctueux et pas compoté ? (Oui, « compoté » est un mot, même si le correcteur automatique ne le reconnaît pas). Que va-t-il en être de Fred (qui a droit à son sujet en vidéo) ? Avec une musique très "suspense", le pauvre Fred a la pression, et il met trop de piment d'espelette dans son plat. Dommage ! « On n'est pas au cirque, à balancer du piment d'espelette comme ça », critique Demorand. Ah bon, au cirque, on balance du piment d'espelette comme ça ? Mais le jury se montre compréhensif, et c'est deux oui !

« A force de vouloir relever le défi, il a trop relevé son plat »

22h23. On termine les castings avec Paris, et le premier candidat a mis un peu (beaucoup) de piment dans son plat sur ses cheveux d'ange (qui sont des tagliatelles, et pas du tout des capellini). « Oh la vache », lâche à deux reprises Fréd Anton. Le jury se demande même si le candidat a goûté son plat ! Ce sera trois non. « A force de vouloir relever le défi, il a trop relevé son plat », lâche la voix off. C'est classe ça !
22h29. On enchaîne avec une candidate belge qui est venue se présenter aux castings parisiens. Et elle propose... des chicons au gratin. Hum hum. Pour Yves Camdeborde, « c'est trop zépais ». J'ai tout à apprendre, dit la candidate. « La première chose que vous avez à apprendre, c'est à vous taire », lui lance Demorand. Sympa ! Pourtant, c'est deux oui, et la jeune Belge est qualifiée.
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