Dans le cas où le régime d’abattement décidé par le département était moins favorable que celui de la commune, la taxe d’habitation payée par les contribuables à compter de 2011 diminuera, sans perte de ressources pour la commune qui bénéficiera d’une compensation intégrale de la part de l’Etat. Dans le cas contraire, il appartiendra à la commune et à l’intercommunalité d’adapter, si elles le souhaitent, leur politique d’abattements afin de maintenir constante la charge supportée par les ménages.
Un délai pour mieux appréhender la réforme
Cette décision relève de la compétence exclusive des exécutifs locaux et doit, en principe, être prise au plus tard le 1er octobre prochain. En réponse à la demande des élus, Christine Lagarde a indiqué que le Gouvernement proposera au Parlement, dans le cadre du projet de loi de finances pour 2011, de repousser cette échéance au 1er novembre, afin de laisser un délai suffisant aux assemblées délibérantes pour tirer les conséquences de la réforme. Elle a précisé que les intercommunalités qui, jusqu’à présent, ne percevaient pas la taxe d’habitation, peuvent valablement délibérer sur ce point dès cette année.
Les services déconcentrés de l’Etat sont à la disposition des élus pour leur fournir toutes les informations susceptibles d’éclairer leurs délibérations. Par ailleurs, afin de leur donner davantage de visibilité à moyen terme, le ministère de l’Economie a mis en ligne, fin juillet, sur le site Internet www.economie.gouv.fr, de nouvelles simulations permettant à chaque collectivité d’anticiper l’évolution de ses ressources sur la période 2011 à 2015. »
Source : Newsletter Bercy Information spéciale - 19 août 2010 www.colloc.bercy.gouv.fr