Boy A

Hein de quoi ? Oui, je n'avais toujours pas vu Boy A, film britannique de John Crowley dont le scénario est tiré d'une histoire vraie (et je n'en suis pas fière mais c'est chose faite !). Je n'avais pas vu un seul film de Crowley du tout, en fait. Et donc, pourquoi ne pas tenter ? Surtout qu'Andrew Garfield a l'air d'avoir quelque projet pas mal devant lui.
On se retrouve dans une Grande Bretagne un peu froide et dépeinte à la Ken Loach, on y voit un homme, jeune, découvrir la vie. Il a été incarcéré pendant son adolescence et ressort, tente de se faire oublier, change de nom, trouve un job, un endroit pour vivre. Il se fait des amis et c'est assez agréable à voir.
Bien sur, ce n'est pas si simple que ça pour l'ex-prisonnier, des souvenirs le hante, et Crowley n'hésite pas à utiliser les flash back pour tout nous expliquer. L'histoire de l'homme nous prend pour ne plus nous lâcher avant le début du générique 1h35 après le début du film.
Une impression de découverte ressort pleinement du film, beaucoup d'images sont flous mais à bon escient. Le film est bien dosé et lors de la première fête du protagonistes, on aurait presque l'impression d'être nous même sous l'influence de drogues et alcools en tout genre.

Andrew Garfield est vraiment impressionnant et je le vois à présent comme un grand et bon acteur. Peter Mullan et Shaun Evans sont aussi à la hauteur dans leur rôle respectif. Le film laisse bouche bée avec un gout doux-amer dans la bouche, il fait réfléchir. On se questionne sur le comportement humain en générale et savoir que c'est- tiré d'une histoire vraie ne console pas vraiment.
Je recommande très vivement Boy A à tout ceux qui ne l'aurait pas vu, un bon moment, pour le cinéma et pour se poser les bonnes questions sur l'humain, en général.
17.5/20
Silice