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Gasquet, le dernier chant du coke : L’Amphet au village

Publié le 19 août 2010 par Levestiaire @levestiaire_net

L’US Open approche et le nouveau Richard est encore bourré mais cette fois juste d’ambition. « Je n’avais jamais été en 8e de finale ici, le fin fond des Etats-Unis ne m’a jamais réussi, je ne sais  pas pourquoi. » Pas de master Géographie à l’horizon.

Gasquet, le dernier chant du coke : L’Amphet au village

« Je ne sais pas comment qualifier la chose. » C’était à Roland Garros, Richard ne confiait pas ses problèmes intimes mais parlait du métier qu’il voudrait faire plus tard. Les conférences de presse, c’est comme chez le psy. « Oui, c’est possible de parler de deuxième carrière. » Ca fait du bien de partir sur quelque chose de nouveau, comme une blessure à l’épaule, une au dos, ou une finale. Gstaad était très coté du temps de Muster, on ne l’appelait pas 250 Series. Rien de surprenant si Richard y a perdu « contre l’un des meilleurs joueurs du monde sur terre battue ». Le compliment va droit au cœur d’Almagro, il ne s’y attendait pas du tout. Les défaites à Monte-Carlo et Madrid contre Tsonga, un autre des plus grands sur terre battue, font un peu moins mal désormais, les services de Papa pour fêter ses 8 ans aussi.

Le Mikhail d’échine

Le nouveau Richard a aussi trouvé de la régularité : son épaule abandonne contre Vliegen le 4 août, son dos enchaîne le 9 contre Stakhovsky. Pour un peu, on croirait qu’il a mal, mais heureusement il rassure tout le monde cette semaine à Cincinatti. Contre Youzhny, « j’ai démarré très doucement, c’était même terrible, je n’étais pas bien. J’avais eu des douleurs à un bras ces derniers jours. » Richard est un guerrier, il vainc la souffrance et un joueur qui ne gagne pas plus de deux matches par tournoi depuis trois mois. La machine est lancée, le lendemain la douleur s’est envolée. Et il bat Berrer, en réussissant à servir, jouer des coups droits, des revers et mêmes des volées. « J’ai eu six balles de break à 1-1 et trois à 3-3, ça commençait à faire beaucoup… » Dix balles de break pour en faire un, il est agacé, c’est le début du perfectionnisme. « Mais je n’ai pas cogité. » Ca peut éviter de se contredire, mais pas à chaque fois : « C’était bien de breaker à ce moment-là, j’ai breaké quand il fallait. » Tout est question d’attitude et Richard sait qu’il doit être irréprochable. Plus question de penser à Miami et ses virées de Champion, il en fait la promesse. « Ce n’est qu’un 8e de finale, on ne va pas s’envoyer en l’air. »

Il y a aussi la Coupe Davis dans le cœur de Richard. « J’ai tout vu, du premier au dernier point. » Richard fait les bons constats, « cette équipe est belle, elle a tout pour aller au bout. Tout ça donne envie d’y aller. » Il a déjà demandé des places à son autre papa, le gentil, Deblicker pour la demi-finale.


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