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Mesurer le degrès d’intrusion ? Quelle idée lumineuse !

Publié le 21 décembre 2007 par Imagiin

Ce n’est plus un scoop.

A l’heure actuelle, les consommateurs subissent continuellement l’intrusion des marques dans leur vie…

Et, comme le souligne pertinemment Gilles Masson - président de l’agence de communication MC Saatchi GAD - nous sommes dans l’ère de « l’AT.AW.AD » : AnyTime, AnyWhere and Any Device.

Autrement dit, on applique - en pub - le : partout, tout le temps, et avec tous les supports.

Hé oui, le bon vieux marketing de l’interruption rythme depuis toujours nos interactions avec les marques.

Mais… * frisson *… Tout nous porte à croire que LA prise de conscience est a.r.r.i.v.é.e.

Et c’est une évidence, les annonceurs et leurs agences n’arrivent plus à ignorer la transcendance : les mentalités ont changé et il est inévitablement temps de s’y adapter.

C’est même le très respecté John Hegarty (directeur de l’agence BBH à Londres) qui le dit :

« On est passé de l’ère de l’interruption à celle du dialogue. Les marques, aidées par leurs agences, doivent être plus créatives, créer des contenus pour que les consommateurs continuent à les regarder. Elles doivent s’engager à discuter avec eux sans imposer leur point de vue. »

Bravo John.

Alors que, à l’occasion du Festival de la Publicité de Méribel (11-16 Décembre), les professionnels du monde de la communication débattaient sur les nouvelles méthodes à appliquer pour reconquérir les consommateurs…

L’agence ETO de services marketing présentait, en direct des Champs Elysées, les résultats de son étude phare : le BAROMÊTRE DE L’INTRUSION.

L’objectif de cette enquête était de sonder les consommateurs afin d’établir clairement LA limite à ne pas dépasser par les publicitaires, en ce qui concerne leurs stratégies pub.

Henri Kaufman, patron de l’agence de marketing relationnel Communider, y était.

Il relate sur son blog la problématique du débat :

« Jusqu’où les publicitaires peuvent-ils aller dans la pression de la communication sans risquer l’overdose, le dégoût et enfin le rejet de toutes les pubs qu’ils envoient vers les consommateurs, lesquels ont l’impression d’être inondés, saturés, asphyxiés ? »

Hé oui, il était temps de considérer la question !

La conclusion est positive :

Les marketeurs ont enfin compris que le consommateur du 21ème siècle est devenu, par la force des choses, « immuno-résistant* » à la pub. Ils comprennent maintenant que, pour sortir du cercle infernal de l’indifférence, il faut stopper le phénomène exponentiel de matraquage, pour pouvoir espérer établir un dialogue respectueux avec un public consentant.

Hallelujah !

* Terme cité sur le Blog d’Henri Kaufman

PS : Les organisateurs ont décidé de reconduire l’étude sera chaque année… 10 contre 1 qu’imagiin sera de la partie en 2008 ;o)


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