Sherlock Holmes

Par Silice
Sherlock Holmes, personnage inventé par sir Conan Doyle , a fasciné plus d'une génération, des dizaines et des dizaines de nouvelles ainsi que des séries ou des films ont retracé les aventures du plus célèbre détective privée du monde.
C'est donc Guy Ritchie qui s'est attaqué au personnage cette fois-ci et comment ! Il a tenté, à sa manière, de dépoussiéré notre Sherlock.
Notre détective doit, comme à son habitude, tenter de comprendre des évènements en apparence surnaturels. Bien sur, il voit tout, comprend tout et... castagne tout.
Une musique rythmée accompagne pratiquement chaque scène, la réalisation, tout aussi vive, nous lance dans de nombreux ralentissement, flous, flash-back et le film apparait rapidement comme unique en son genre. Il fait rapidement plaisir à voir, Guy Ritchie ne nous lâche pas au milieu du film dans des choses trop compliqués mais ne prend pas le spectateur pour une abruti complet non-plus.
On retrouve le même type de décor d'un Londres sombre et décoloré que dans le Sweeney Todd de Tim Burton, c'est moins glauque tout de même, pas si bien fait que ça, mais on passe sur les détails pour se concentrer sur l'histopires et ses protagonistes.
Pour jouer le très intelligent mais aussi assez dépravé Sherlock Holmes, c'est bien sur Robert Downey Jr qui a été choisit, toujours le même humour, les même tics arrogants, c'est sans doute ce que l'on aime chez lui même s'il ne change pas réellement de registre, il est bon dans celui-ci. Il est fort, habile, petit mais musclé et toujours assisté de son grand ami le Docteur Watson.

Petite moustache, air soigné, visage lisse, Jude Law nous fait un très bon John Watson qui a du mal (beaucoup de mal) à lâcher son vieil ami et ses affaires intrigantes. Guy Ritchie s'amuse à jouer sur la relation entre les deux compères et voir Jude Law et Robert Downey Jr ainsi, c'est assez sympa, on ne peut le nier.
Coté fille, Rachel McAdams est tout aussi charmante et Kelly Reilly n'a pas un personnage extraordinaire mais s'en tire assez bien quand même.
Le gros méchant de l'histoire c'est Mark Strong, il y peut rien, il a une tête de méchant et on aime bien le voir dans ce rôle, on dirait un super méchant qui est assez doué faut le dire mais bon... ça reste un méchant.
Sherlock Holmes nous fait donc passer un bon moment sans rester un monument cinématographique, il peut rester facilement gravé dans les esprit grâce à sa réalisation bien cadencée. Et on peut donc prévoir un second avec Moriarty, c'est plutôt sympa pour le coup.

Nota Bene : on peut entendre Rocky road to Dublin à un moment du film, ça fait bien plaisir (surtout que j'ai du l'entendre tout les soirs dans les pubs en Irlande).
16/20
Silice