C'est un tout petit livre, format miniature, qui fait 146 pages et coûte 3 €. Publié chez Dalloz dans la collection A savoir, il a été écrit par deux auteurs dont l'un, Jean-Claude Nouët, est bien connu dans le milieu de la protection animale. Membre du comité consultatif de la santé et de la protection animale, il est également président de LFDA, La Fondation Droit Animal. Quant à Jean-Marie Coulon, il est Premier Président honoraire à la cour d'appel de Paris et membre de la Commission nationale consultative des Droits de l'homme.
Par un jeu de questions/réponses et avec le souci de la pédagogie (il est donc accessible à un large public), ce livre fait le tour complet de la question des droits de l'animal en s'appuyant sur une triple argumentation : éthique, juridique et scientifique.
Et surtout, c'est ce que j'ai ressenti, c'est un véritable hymne à la vie, un appel au respect des êtres vivants (de tous les êtres vivants, plantes comprises) dans leur intégrité physique, ces êtres vivants qui ont le droit de vivre comme la nature les a faits.
Ci-après, tu liras la présentation de l'ouvrage faite par l'éditeur.
"L’animal est incapable de se protéger contre l'arbitraire et la violence de l'être humain et cette incapacité le rend impuissant et vulnérable. Et puisqu’il ne sait se défendre par lui-même, il a besoin d’être protégé. Il a besoin que les êtres humains plaident en faveur de la reconnaissance et du respect de ses droits.
La Déclaration universelle des droits de l’animal, proclamée le 15 octobre 1978, constitue une première prise de position philosophique sur les rapports qui doivent désormais s’instaurer entre l’espèce humaine et les autres espèces animales. Mais, cela est encore bien insuffisant. Pour s’interroger sur les droits des animaux et nos devoirs envers eux, il faut sans doute déjà considérer et accepter que le respect des animaux par l’homme est inséparable du respect des hommes entre eux. Vaste programme…
Bon nombre d’associations et de fondations combattent activement pour la défense des animaux et leur action ne concerne pas que les animaux domestiques. La reconnaissance des droits de l’animal, c’est accorder aussi le droit, pour toute espèce, de ne pas disparaître par la faute de l’homme ; c’est encore le droit, pour tous les animaux vertébrés, déjà reconnus comme sensibles à la douleur, et pour les animaux invertébrés qui pourraient l’être aussi, de ne pas souffrir par la faute de l’homme ; enfin, c’est pour tous les animaux tenus sous la dépendance de l’homme, le droit à un bien-être conforme à leurs impératifs biologiques et comportementaux.
Jean-Marie Coulon et Jean-Claude Nouët abordent le sujet sous la forme d’un dialogue. Quelques soixante-dix questions, axées sur les thèmes principaux : Des droits pour l’animal, lesquels et pourquoi ? Comment passe-t-on du concept de droits de l’animal aux prescriptions du droit ? Quelles relations entre droits de l’animal et droits de l’homme ? Comment l’animal est-il appréhendé par le droit positif français ? Quelles perspectives juridiques d’avenir pour les droits de l’animal ?
Les animaux sont les seuls êtres au monde à ne pouvoir être traités ni comme sujets ni comme objets. Alors, reconnaître « les droits de l’animal » est une conquête éthique et juridique légitime et indispensable."