Leur nom fait un son anglais (et je lis que ça veut dire « jaillissement », et ça leur va bien), leurs textes sont aussi dans cette langue. Ils sont quatre, deux frères et deux cousins, vivant en Ile de France, les cheveux longs, font penser aux Beatles et autres Beach Boys… C’est agréable à écouter. Sur le plateau du Festival Fnac Indétendances 2010, ils ont une belle présence, tous les quatre en ligne, entre les deux statues qui encadrent la scène, chacun menant la chanson tour à tour. Sans renier le plaisir que je ressens à les écouter, je me demande quand même pourquoi l’anglais. Pour cacher des propos qui répréhensibles en français ? Pour masquer le contenu trop faible des paroles ? Pour être référencé du côté des groupes sixties ? Pour le seul goût de la sonorité ? Parce que c’est la langue qu’ils ont apprise à l’école ? Et les voir dans l’émission Taratata chanter avec Izia dans cette langue me fait aussi un drôle d’effet. Claude Hagège, dans un récent article publié par Le Point, écrit que l’anglais est le « canal de l’argent roi ». Faudrait-il trouver là l’explication ? J’en serais déçu. Ecoutez-les en cliquant sur la photo de la mise en place de leur concert.