Naïf, je pensais que désormais, j’allais être heureux pour toujours. Avant d’avoir repris mes esprits, j’avais décidé de reprendre la ferme de son père. Quand on est amoureux, on devient un peu fou, et comme je l’étais déjà un peu avant, j’étais capable de tout. Son père aurait été poissonnier, je reprenais la poissonnerie.
Poète et paysan de Jean-Louis Fournier(Stock, mai 2010, 155p)