A une semaine des mondiaux, l’équipe de France va plutot bien, sans doute l’héritage de ses plus grandes gloires. Aujourd’hui le Tony Parker du pauvre.
C’est ce que l’on appelle un miraculé. Débutant au club d’Evreux, Olivier Saint-Jean avait toutes les chances de réaliser une convenable carrière en Pro B. Seulement voilà, la prophétie frappa une première fois le gentil Olivier et il fallut que ce soit lui le premier Français à intégrer la NBA. Tout s’arrêta en Californie pour le jeune espoir qui disparaîtra frappé une seconde fois par les oracles. Fred Weis et Alain Digbeu connaîtront la même carrière NBA.
Feu Saint-Jean
A sa place, un certain Tariq Abdul-Wahad utilisera ses papier d’identité pour écumer les parquets. Le talent se monnaye si cher qu’à peine quatre clubs différents auront les moyens de s’offrir ses 7 points par match, ses 38% de réussite au tir et ses 3 rebonds. Mais gêné par des blessures, la concurrence ou son niveau il finira à son tour par disparaître. On n’échappe pas à son destin. Quelques années plus tard Moïso ne connaîtra que 5 clubs.