Il m’arrive quelquefois de bondir de joie. Beaucoup plus souvent, de piquer des colères noires. Mais je vous rassure : 1/ je ne me sens pas spécialement malheureux pour autant, 2/ je vais essayer de ne vous gaver ni avec mes liesses ni avec mes coups de sang, 3/ je ne suis d’ailleurs pas du genre à me plaindre ou à me lamenter sur mon sort.
Mais quand je vois l’état de délabrement avancé dans lequel se trouvent la France en particulier et l’Europe en général, quand je vois que les politiciens au pouvoir – de droite comme de gauche – ont fini par atteindre, à forcer de creuser, le niveau zéro de la morale, je n’ai pas envie d’applaudir. Vous non plus, j’espère.
Dans Harmonies économiques, Bastiat disait :
« N’attendre de l’État que deux choses : liberté, sécurité. Et bien voir que l’on ne saurait, au risque de les perdre toutes deux, en demander une troisième. »
C’était en 1862. Un siècle plus tard, l’Histoire donnait raison à Bastiat. A tout vouloir demander, nous avions déjà tout perdu. Un demi-siècle encore plus tard, les politiciens, tous calqués sur le moule du « tout-Etat », ont encore des électeurs. Allez comprendre.
Ce blog ne vous parlera pas seulement de politique, rassurez-vous. J’y parlerai de mon business dans le domaine de l’écriture, de mes activités musicales, de technologie aussi, sans doute. Bref, des choses qui m’intéressent et de celles qui m’interpellent.