Demain
commencent les journées d'été des Verts/Europe Ecologie. Sur fond d'avenir du mouvement, deux lignes existent: ceux qui souhaitent un parti unique comme Cohn Bendit et ceux qui souhaitent
conserver une fédération où chacune des composantes puisse s'exprimer. Il va sans dire que c'est ce dernier choix qui prime au sein de notre fédération Régions et Peuples solidaires.
Le congrès de l'UDB (en novembre) devra lui aussi décider d'un avenir au sein de ce projet écologiste ou non. A en lire le site consacré à cette université d'été,
on se demande quel est notre place! Alors que Magnen que l'on savait plutôt emmerdé sur cette question de réunification s'est engagé par écrit à défendre ce dossier, on constate aujourd'hui, les
élections terminées, que l'évènement est annoncé "au coeur des Pays de la Loire"! Et bien, messieurs, mesdames, certains de mes camarades et moi-même iront y faire un tour quand Nantes sera en
Bretagne! La sincérité est une vertue en politique et quand on est contre quelque chose, qu'on l'assume...
Entre les technocrates plus jacobins que les jacobins et ceux pour qui l'écologie est d'abord endogène, il serait temps de savoir ce qu'est la ligne d'Europe Ecologie. Si c'est pour créer un autre mastodonte ingérable où les egos se déchaînent pour remplacer le PS, ça ne m'intéresse pas! Je préfère l'occuper de la lutte des classes à la lutte des places...
C'est sûr, cette année, l'université d'été de Régions et Peuples solidaires à Mouans Sartoux, en Provence, va me manquer. Là-bas, tout le monde sait que Nantes est
en Bretagne car les Pays de Loire n'ont d'existence que dans la tête des technocrates, de ceux pour qui territoire rime avec administration. Que la géographie leur viennent en aide!