La question est réellement suspendue sur les lèvres des observateurs avisés. On ne cesse de se demander si le gouvernement provincial a le contrôle de tous ces matériels qu’il remet aux différentes formations médicales de la Province du Bas-Congo. Des moyens financiers ont été libérés pour que toutes ces formations médicales soient doutées d’outils performants afin de le sortir d’un déficit en matériels. Cette bonne volonté est manifeste. Les équipements sont là depuis un certain temps. On ne s’en plaint.
Le gouvernement provincial n’a donc pas lésiné sur les moyens. Les populations et les utilisateurs s’en sont réjouis. Mais il faut aller très loin pour ne pas trop laisser ces biens s’évaporer dans la nature. Qui ne dit pas que certains de ces matériels auraient déjà pris d’autres directions autres que celles pour lesquelles ils sont destinés. C’est autant suggérer aux autorités compétentes d’initier des missions de contrôle pour se faire une idée de la présence de ces matériels ayant fait la joie des bénéficiaires à tous les niveaux. La confiance n’excluant pas le contrôle, il n’est pas si mauvais de savoir si ces biens et matériels sont encore présents dans les formations médicales où ils ont été déposés.
L’opinion revient avec la disparition de l’ambulance destinée à l’Hôpital Général de Référence de Kiamvu. Il se dégage que l’on ne parle plus de cette disparition. C’est comme si ce dossier est déclassé. Il est considéré comme étant une page tournée et déchirée. Non, rétorque un infirmier de cette formation médicale. Quand cette ambulance avait été mise à la disposition de cette institution hospitalière par le Gouverneur de Province, cette occasion avait été suivie par plusieurs personnalités et autres curieux. Ce geste est une démonstration de l’implication du gouvernement provincial dans l’amélioration des conditions de travailler dans les centres et formations médicales.
Mû par l’esprit de transparence et de la bonne gouvernance qu’il a tooujours prônées, Simon-Floribert Mbatshi n’hésitera pas pour diligenter cette mission pour avoir le net. Car, il n’y a pas de raisons que cette mission soit étouffée dans l’œil. Au finish, elle aidera le gouvernement provincial à se rendre compte de l’effectivité de ces matériels socio-médicaux.