Harry Reid est élu démocrate au Sénat depuis 1987. Il est actuellement le leader de la majorité démocrate au Sénat. Dans une élection délicate, il semble avoir oublié désormais le nom de l'actuel occupant de la Maison Blanche.
"Lui c'est lui et moi c'est moi" : tel pourrait être le slogan de nombreux candidats démocrates.
L'opinion ne semble vouloir entendre aucune cause présidentielle. La Mosquée à Ground Zero n' a été soutenue que parce qu'elle résulte d'un projet de l'Imam Rauf qui, même du temps de GW Bush, avait été chargé de missions délicates.
Mais pour l'instant, l'opinion ne veut rien entendre. Elle rêve de sanctions.
Les élus démocrates prennent donc leurs distances dont le leader au Sénat.
Il est vrai que mené dans la course au sénat jusqu'à mi-juillet, Harry Reid est désormais en tête de ... deux petits points c'est à dire sans aucune marge de sécurité.
Mais peut-il faire naître en quelques semaines des distances niées pendant des années ?
Ne risque-t-il pas d'ajouter une forme de déshonneur à la sanction déjà rude de la défaite ?
Cet état d'esprit montre la panique qui règne désormais chez des responsables démocrates qui sentent que le terrain leur échappe.