Bonheur n°1 : sillonner la Toscane au son de Dark side of the moon.
Bonheur n°2 : reprendre l'écriture de sa dernière nouvelle, sous un pin parasol avec au loin, entre les collines, Florence qui vous salue.
Bonheur n°3 : Plonger toute entière dans une bulle de l’eau fraîche, cerclée d’oliviers, et entendre en sourdine les rires des enfants.
Bonheur n°4 : Se lever tôt, se coucher tard, mais faire une longue sieste au murmure des cigales.
Bonheur n°5 : Pointer du doigt San Gimiliano qui dresse fièrement sur la colline ses tours pétulantes et entendre Milo, 2 ans, commenter « C’est beau ! ».
Bonheur n°6 : Sentir en bouche la ronde profondeur d’un Brunello di Montalcino et laisser son corps s’enraciner dans la terre de Toscane.
Bonheur n°7 : Frôler la pierre médiévale et imaginer tous ceux qui l'ont frôlée depuis son premier jour.
Bonheur n°8 : Découvrir une association de saveurs insoupçonnée : les olives mauves de Siene et le nectar de poire.
Bonheur n°9 : Parcourir la route du Chianti sans être ivre morte à la fin, pas comme l'année dernière.
Bonheur n°10 : Etre émue par la majestueuse autorité que l’art confère à une église et parvenir, le temps de quelques pas, à laisser la critique sociale dans le bénitier.