Tantôt doux, tantôt cruel, le soleil de l'été
Dans un ciel exangue, nous darde de ses rayons. Parfois brise chaude, parfois brûlure intense Sur mon corps ambré d'un ton nougat Il se fait aimer ou haïr, au gré de son humeur. L'été se traîne en langueur... Dans le jardin plombé de soleil, Un rosier abrite la sieste du chat Indolent, léthargique, nonchalant. Aucune brise vivifiante et revigorante Ne ferait vasciller la flamme d'une bougie. Sous ce soleil ardent et brûlant, La fierté d'un sabot de Vénus s'étiole de désespoir. Bonne et douce pluie, sauras-tu nous abreuver ?
Le pas lourd ,le jardinier chaussé de sabot
Il fait sombre encore,une bougie à la main
Tôt à l'ouvrage pour abreuver fleurs et rosiers,
Il sourit à cette nature qu'il aime tant
rectifie d'un coup de sécateur une haie indisciplinée
Ratisse,bine petit pois et salade,
Le jardin chante ;de cigales et de petits oiseaux,
Cet homme à comprit la recette du bonheur,
Ses voyages ,c'est ici ,a quelques mètres de sa maison,
Le chat la garde,y aimant sa fraicheur
Dans ses pattes,une prise de guerre
Un morceau de nougat chapardé a un enfant,
Le soleil est haut ,il est temps de rentrer,
Il fait chaud ,c'est un bel été
> Dans la nuit noire je m'avance près de ton balcon,> Je vois ta silhouette, elle se meut dans la lumière de la bougie
> A petit pas je m'approche et je commence à t'appeler
> D'abord pas trop fort pour éviter les voisins affamés,
> De nos gestes, de nos histoires d'amour à la folie,
> Jaloux de nos bisous et de nos mots tendres et bons,
> Venu de nul part, un chat surgit je bascule sur d'énormes rosiers
> Dont les épines pénètrent la chaire de mon fessier...
> ...un cri déchire le silence de la nuit...
> Puis Chut.... Remettant mes sabots , je poursuis,
> Je te tends une boite remplie de friandises
> De Shamallow et De chocolats tendres et moelleux,
> De nougats débordant d'amandes et de miel,
> Nous les savourons, nous nous dévorons de milliers de bises."
Restee a la maison avec ses rosiers blancs, dans son village desert
Accablée par la chaleur, la solitude lui pèse, a bonne grand mère
Volets clos, assise dans son fauteuil , son chat sur les genoux
Elle pense a sa jeunesse,a ses enfants , a nous....
Grignotant un morceau de nougat, comme pour se consoler
De ne plus savoir partir, de ne plus pouvoir voyager
Le tic tac de l'horloge comme seul bruit de fond
Elle regarde les ombres que font les bougies sur le plafond
Comme seule activité , tantôt le livre ,tantôt le tricot
Une larme ruisselle sur son visage ,sans dire un mot
Elle chausse péniblement ses sabots,il est l'heure de se coucher
Demain , le facteur lui apportera peut être un courrier
Chaque saison a son charme ,mais contre le temps qui passe, elle est sans armes
L'été est rude de solitude pour bonne grand mère, péniblement elle s'endort inondée de larmes
Quand sévit la canicule, au petit matin,
Mes chats ressortent de la grange où, dans le foin,
Ils passent la nuit et une partie du jour.
Ils arrivent pour manger, chacun à son tour,
Puis ils se débarbouillent au pied du rosier,
Jouent à cache-cache dans les sabots usés
Enfin ils repartent jusqu’au prochain repas
Indifférents face à mon offre de nougat
La gourmandise qu’en hiver ils apprécient.
Où vont-ils ? Même en allumant une bougie
Je ne saurais où retrouver ces chenapans.
Que font-ils quand le soleil est le plus ardent ?
Ils attendent en dormant l’heure du dîner.
Que ne suis-je un chat pour ainsi fainéanter !
Tel un cygne. Les rosiers blancs du jardin de maman, dodelinent de la tête sous le vent, tandis que dans ses sabots de Lorraine, elle se promène dans les allées de son jardin , en dégustant sa friandise préférée, le nougat au caramel. Le soir venu, à la lueur d’une bougie, parfumée à la vanille . Elle se repose et se détend dans le fauteuil du salon avec Blanco, son joli chat angora blanc, sur les genoux. La solitude est difficile…
Nougat,Le chat
aime flâner
près du rosier,
Bougie ,son amie,
guette les oiseaux,
tapie dans un sabot
Y aura- il festin?
Au souper du soir,
L'été rend lascif ,
La détente est lente,
Point de moineau,
pas plus de mulot,
Heureusement au préau
il y a gamelle et eau
Nougat est notre petit chat
A l’ombre du grand rosier il somnole
Mon vieux sabot paillé est son berceau
Bougie sa maman dort près de lui les yeux mi-clos
Né en juin c’est son tout premier été
Tout pour lui dans notre jardin est propice à jouer
Les flammes des bougies dans les photophores lumineux
Les morceaux des nougats abandonnés par les enfants
Les autres petits chats joueurs qui vivent dans la grange
Les piles des sabots que je fabrique pour les touristes
Les pétales odorants qui tombent des grands rosiers
Bientôt Nougat passera son temps près du feu
Il ne le sait pas encore l’hiver est saison froide
Il ignore que mois glacés le priveront de jardin
Un rosier alpiniste
attaquant facade,
Retraite d'un artiste,
en création d'aubade,
Le chat est triste
et d'humeur maussade,
Le poète utopiste,
son esprit en ballade,
Bougie en fin de piste
et la flamme s'évade.
Sabot en guimauve ne résiste
Nougat ,gout miel et poivrade.
Gourmandise de l'auteur, guitariste
L'été s'endort en dérobade
A la lueur des bougies
Quand le soleil rougit
Un trop curieux petit chat
Dans l'écurie s'aventura
"Oh grand cheval!
Que tes pieds sont laids,
Oh triste animal!
Que tu sens mauvais!"
Ah oui? regarde sous mes sabots là,
une douce surprise, dit le cheval, tu trouveras.
Mais comme au rosier magique
Qui s'y frotte s'y pique
Et l'arrière train botté, le petit chat,
Sans avoir vu de nougat s'en alla...