Les révélations du journal Le Monde sur la préparation du
budget 2011 du Ministère de l’Intérieur confirment les analyses et les critiques que le Parti socialiste adresse au gouvernement depuis des mois.
Non content d’avoir déjà supprimé 9121 postes de policiers et de gendarmes depuis 2007, N. Sarkozy et son
gouvernement envisagent de supprimer encore 3500 postes de policiers dans les trois années à venir.
Cette politique conduit à vider les commissariats que ne sont plus à même de remplir leurs missions. Il n’est pas étonnant
que la sécurité des Français se dégrade au quotidien.
Cette réalité confirme aussi que les discours va-t-en guerre de N. Sarkozy et de ses ministres ne sont qu’une agitation
stérile et une vaine tentative de masquer leurs échecs par de la surenchère verbale, alors que la réalité de la politique conduite met en danger les biens et les personnes par un véritable
abandon des territoires.
Jamais il n’y a eu autant de distance entre les paroles et les actes d’un gouvernement. Et contrairement à ce que voudrait
faire croire N. Sarkozy et ses amis, si le Parti socialiste critique le gouvernement, ce n’est pas parce qu’il en ferait trop sur le sécurité. C’est au contraire parce qu’il n’agit pas
réellement. Derrière les mots de N. Sarkozy, il y a une réalité qui est celle de l’affaiblissement de l’Etat et de l’autorité, faute d’une puissance publique capable de faire respecter la loi
et d’assurer la tranquillité publique.
Jean-Jacques Urvoas
Secrétaire national à la Sécurité
Parti socialiste
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