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Les terroristes de la rentrée

Publié le 18 août 2010 par Lesimparfaites
Quand je pense à la rentrée qui s'en vient, je ne peux m'empêcher de penser (aux lunchs, aux devoirs, aux formulaires à remplir, aux effets scolaires à étiquetter, aux rushs matinaux, à la course de fin de journée au service de garde, aux soupers expédiés en 4e vitesse, aux projets ''géniaux'' qu'il faudra faire entièrement le soir et les fins de semaine à la maison après avoir été acheter de la colle chaude, des brillants et pour 30$ de stock de bricolage chez Omer deSerres)... aux poux!
Les terroristes de la rentrée
Oui, aux poux! Et surtout, au moment précis où le temps s'arrête quand on tombe sur la tite-maudite feuille dans le sac d'école de l'un de nos enfants nous avertissant qu'un élève de sa classe a des poux. AAAAAAaaaaaaaaahhhhhhhhhhhh!
La (Z)imparfaite en moi avait toujours pris cela avec du recul car jusqu'à l'an dernier, je me croyais à l'abri du malheur. Mais j'ai eu L'APPEL. Oui, L'APPEL!! Pas celui où on nous presse de venir chercher notre-enfant-qui-ne-se-sent-pas-bien-mais-qui-ne-fait-pas-de-fièvre (ben, gardez-le d'abord!?!) mais celui-ci: ''La brigade anti-poux a découvert des lentes dans les cheveux de votre enfant. Il est en isolement. Venez le chercher le plus rapidement possible!''
Oui, il y a un Guantanamo pour les enfants chez qui on trouve des poux (qui n'en sont pas encore, ce sont des lentes). Quand je suis arrivée en catastrophe dans la pièce sécurisée de l'école (!), ma fille était humiliée et démolie et il a fallu beaucoup d'encouragements de ma part pour la convaincre que sa vie n'était pas finie entre deux shampoings qui puent.
Alors que j'appréhende de revivre ce moment avec l'un de mes 3 enfants dans quelques semaines, voilà que je tombe sur une récente étude de l'American Academy of Pediatrics (pas des 2 de pique!) qui démontre que rien ne sert d'expulser de l'école un enfant en présence de lentes.
"C'est un non-sens au point de vue médical car les lentes sont vraiment collées aux cheveux de l'enfant", a confié à Reuters le Dr. Barbara Frankowski, co-auteure de l'étude et professeur de pédiatrie à l'Université du Vermont. "Je crois que cette procédure accroît l'hystérie et fait rater des heures de classe inutilement aux enfants".
Voilà, c'est dit!
On se calme la lente tout le monde! Et on ne fait pas croire aux enfants qu'ils sont des terroristes du cheveu SVP!

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