Magazine Athlétisme

Alpe d'Huez

Publié le 18 août 2010 par Hubert Martin

Dernier volet de ce tryptique de courses en montagne, la mythique montée de l'Alpe d'Huez.

Nous sommes allés le samedi après midi à Bourg d'Oisans, mais c'était sous la pluie. Que c'était triste... De là nous sommes allés voir cette montée... et ... on a vu!

D'abord un nombre imprressionnant de cyclistes!

Et les lacets, IMPRESSIONNANTS. On était dans nos petits souliers (même pas des chaussures de course ) On doit faire ça? se demandait on... en fait on pensait "on ne va pas y arriver..."

Et puis on relativise... on aurait pu penser cela des courses précédentes..

Mais on espérait que la météo serait clémente.

La nuit ne fût pas complétement sereine...

Le matin Marie-Laure et Colette sont parties faire la montée en marchant... 22 marcheurs, ce n'est vraiment pas beaucoup...

La météo nous a écouté, elle nous fût douce toute la matinée.

J'avais ouïe le samedi que le chrono pouvait correspondre à celui d'un semi.

222 coureurs. Ce dimanche nous sommes encore partis les derniers. Il y a une petite différence entre le parcours des cyclistes et celui des coureurs, nous avons un kilomètre de plat avant de commencer l'ascenssion (et un kilomètre de plus à l'arrivée).

Nous sommes partis à notre rythme, une allure douce qui pourrait nous permettre, le cas échéant, de faire toute la montée... J'étais avec Frédéric qui surveillait ses pulsations (avec le cardio)...

Nous avons fait un bout de route avec deux autres coureurs... le temps de prendre vraiment la cadence. Nous sommes restés les 4 pendant une demi heure, jusqu'au premier ravitaillement. J'étais rassuré Frédéric montait sans problème et moi même je sentais que je pouvais gravir cette côte, sûrement en marchant sur la fin...

Nous faisions des petits pas, des petites foulées toutes douces et toutes économiques... la fraîcheur était partie... le soleil était présent... il n'y avait plus qu'à...

Il n'y avait plus qu'à monter, épouser la côte, s'adapter à sa pente, mais aussi partager la route avec les cyclistes, mais aussi les autos (Quel enfumage au premier kilomètre! mais aussi que d'encouragements!)

Il y a plusieurs repères, le kilomètrage d'une part, mais aussi les lacets qui ont tous leur numéro (en partant du 21)... les ravitos aussi....

Après le temps où nous étions en groupe c'est la solitude de la montée, avec les vélos qui nous dépassent (et on est parfois tenté de les suivre), avec les coureurs que l'on apperçoit devant (et il faut résister à l'envie d'accélérer pour les rejoindre)...

Les ravitaillements sont les bienvenus... et on monte... on monte...

Les marcheurs sont partis 25 mn avant nous... maisd je mettrais plus d'une heure trente pour arriver la hauteur de Marie-Laure et de Colette, aux alentours du 11 ième kilomètre, au ravitaillement. Les jambes sont devenues très lourdes, je vois désormais des coureurs marcher... je commencerais dès lors le couple marche-course... je vois au chrono que je serais dans les temps (2 H 30 ai-je lu) du classement...

Les kilomètres deviennent longs... j'apperçois une banderole "arrivée"  qui m'étonne car elle ne correspond pas au kilomètrage prévu... j'accélère quand même... eh oui... c'est l'arrivée des cyclistes... il faut encore monter, mais maintenant il y a aussi du plat.... j'apperçois enfin le dernier kilomètre.... et puis le final... c'est une descente... j'accélère... 2 heures 03 minutes 42 secondes... bravo ! je suis content.

Je vois arriver Colette et Marie-Laure...

Je vais à la rencontre de Frédéric.... fatigué mais content lui aussi d'avoir gagné le pari!

222 coureurs (280 l'année dernière je crois) je suis 211 ième..

Et nous sommes très heureux! Nous l'avons fait!

Hubert


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