La nourriture américaine, si souvent raillée ici en France, recèle pourtant quelques joyaux, dont l’emblématique hamburger, sur lequel nous souhaitons aujourd’hui vous apporter un petit éclairage tiré d’une expérience estivale.
Le hamburger, un concept unique !
Le hamburger recèle de très nombreux avantages : il est équilibré (pour rappel, voir l’enquête que nous avions menée sur ce sujet), pratique (se mange avec les mains, nous reviendrons d’ailleurs sur ce point fondamental et ambigu), économique, simple à faire et déclinable en autant de variétés que de consommateurs. Malheureusement, le hamburger est fier, avec un gros ego, et n’imagine pas se présenter seul devant le consommateur, il lui faut sa cour et la totalité des enseignes de restauration rapide proposent leurs produits phares (hamburger, tacos, poulet…) dans des menus accompagnés de frites, ronds d’oignons frits, sodas, sauces, glaces… Un cocktail explosif pour vos artères si vous décidez d’explorer la profondeur de gamme de ces restaurants. Et c’est souvent le cas car force est de constater qu’il est difficile de résister à nos bas instincts animaux, dont celui de se vautrer comme des pourceaux dans ce vaste univers de graillon sucré-salé parfaitement calibré, fruit d’années de réflexions pour satisfaire le client roi.
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Vigilance !
Il résulte malheureusement de ce concept alimentaire/culinaire, excellente au demeurant, qu’on termine le repas (mangé toujours trop vite) le plus souvent avec le bide lesté et ballonné, les mains grasses et luisantes et l’haleine pâteuse. Et ce n’est pas tout, prenez garde à d’autres effets « collatéraux »:
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- ensuite, après le repas, soyez prêts à vivre dans une ambiance de « graillon permanent » car l’odeur de cuisine-grill a imprégné de manière durable vos doigts dès que vous les approcherez de votre nez, vous serez saisi par l’odeur. A vrai dire, ce n’est pas fondamentalement désagréable mais à la longue, ça finit par accaparer votre esprit, vous focalisez dessus et pour les plus fragiles, ça peut aller jusqu’à filer la gerbe.
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- enfin, le hamburger dans son époque. Avec l’évolution de la technologie, force est de constater que les doigts (notamment l’index) ont progressivement pris le pas sur les autres parties du corps comme prolongement naturel du cerveau. Or avoir les doigts gras est désastreux pour l’usage de smartphones et autres écrans tactiles. Pour peu qu’il y ait un rayon de soleil et l’on y voit plus rien sinon les trainées d’huile OGM laissées par l’index ! Pensez donc à consulter votre Iphone 4 avant de manger chez Ronald.
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Conclusion
François
PS : je profite de ce billet pour militer en faveur du concept de hamburger pré-découpé en quatre avec quatre pics, sur le modèles des sandwichs clubs ou des pizza.