Combien obscurs les Hommes, les Pléiades,
Avant qu’un ciel soudain
Révèle qu’à jamais l’Un d’eux
Est soustrait à la vue —
Membres de l’Invisible, ils existent,
Sous nos yeux écarquillés,
Dans l’Immensité du Possible,
Insaisissables, comme l’Air —
Pourquoi ne pas Les avoir retenus?
Les Cieux en souriant,
Frôlent nos Têtes désappointées,
Sans une syllabe —
***
How noteless Men, and Pleiads, stand
Until a sudden sky
Reveals the fact that One is rapt
Forever from the eye —
Members of the Invisible,
Existing; while we stare,
In Leagueless Opportunity,
O’ertakeless, as the Air —
Why did’nt we detain Them?
The Heavens with a smile,
Sweep by our disappointed Heads,
Without a syllabe —
(Emily Dickinson)