Devoir consistant à les sauver d'une mort certaine et atroce (la preuve ? 150 000 des nôtres ont été sacrifiés et le FLN militairement vaincu sur le terrain, s'est vengé sur les dizaines de milliers d'hommes et de femmes désarmés et abandonnés à leur triste sort par des politiciens peu soucieux des engagements pris et trop souvent répétés pour être effectivement tenus...).
Toutes les instances de concertation, de réflexion mises en place depuis 1973, au lendemain des premiers « réveils de la communauté », n'ont pas réussi à faire prendre conscience aux pouvoirs publics de la réalité du drame de cette communauté, rejetée aussi bien par ses frères de race qui nous considèrent comme des « traitres » que par la population métropolitaine qui demeure incapable de faire la différence entre nous, soldats de la France et les immigrés de même origine.
M. Hubert Falco secrétaire d'État à la défense et aux anciens combattants, j’attends comme l’ensemble des harkis et de leurs familles ainsi qu’une grande majorité des français que la France puisse reconnaître sa responsabilité dans les traitements infligés aux anciens combattants harkis, pendant et plus particulièrement après la guerre d'Algérie.
Comme mon père, je suis un français à part entière et non pas français par accident, comme on veut le faire entendre. Mon père est français par le sang risqué et par le sang versé et s’est pourquoi je me bats comme nous nous battons et nous nous battrons encore aujourd'hui et demain pour exister, pour que la mémoire et pour l'honneur du combat de mon père ne soit pas mis aux oubliettes.
Comme le Président de la République Nicolas Sarkozy s'étant engagé et devant plusieurs harkis, enfants de harkis et des parlementaires UMP ainsi que les responsables de la MIR et d’autres à reconnaître officiellement ces faits. J'attends du gouvernement François Fillon de la mettre en oeuvre.