Jouets de la semaine: 18 Août 2010

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Un peu de nostalgie cette semaine puisqu’on ne ne va pas parler de jouets actuels mais d’un jeu de plateau qui a séduit nombre de joueurs de ma génération: Hero Quest.

Sorti en 1989 en France, Hero Quest est un jeu édité par MB en collaboration avec Games Workshop, la célèbre boite de jeu de plateau. Crée par l’anglais Stephen Baker, Hero Quest est une merveilleuse introduction aux jeux de rôle et aux jeux de plateau.

Le jeu comprend un plateau, représentant un donjon, et composé de cases; ainsi que 35 figurines: les héros et monstres du jeu. Chaque joueur choisit un personnage: barbare, elfe, nain et magicien, alors que le cinquième joueur a la lourde tache d’être le maître du jeu, et contrôle ainsi tous les monstres présents sur le plateau. Le but du jeu est simple: les héros doivent accomplir la quête donnée par le maître du jeu tout en restant vivant. Ce dernier a pour but de détruire les joueurs par le biais des créatures qu’il contrôle. Il est le seul à avoir le plan du donjon et à connaître l’emplacement des monstres et des trésors. Les quêtes allaient de la destruction totale de toutes les créatures de l’aire du jeu, à la recherche d’un artefact special.

En plus des figurines et du plateau de jeu, la boîte de Hero Quest comprend un livre comprenant 14 quêtes, des cartes de trésors et de magie, des dés de deplacement, d’attaque et de défense ainsi que du mobilier en 3D afin de décorer les pièces du chateau.

Plus de sept extensions sont sorties mais uniquement quatre d’entre elles ont été disponibles en France. Il y avait Karak Varn qui voyait nos héros traverser une mine, à l’image de la Moria dans Le Seigneur des Anneaux, Le Retour du Sorcier où l’on combattait un nécromancien, Les Sorciers de Morcar et le Kit Forteresse, peu intéressant, qui nous permettait de créer nos propres quêtes à l’aide de cartes vierges et de stickers.

Les quatre héros avaient chacun leurs qualités et leurs défauts.

• Le barbare était le plus fort et le plus endurant (8 points d’endurance) mais n’avait pas accès à la magie et resistait mal à cette dernière (2 points d’esprit).
• Le nain, un peu moins endurant (7 points) possédait un point d’esprit supplémentaire (3 points). Il pouvait également désamorcer les pièges.
• L’elfe possédait 6 points d’endurance et 4 d’esprit, et il pouvait utiliser des sorts appartenant à un collège de magie (Feu, Eau, Terre et Vent).
• L’enchanteur, le plus faible physiquement (4 points) mais le plus fort mentalement (6 points) pouvait utiliser jusqu’à trois collèges de magie différents.

Parmi les monstres disponibles dans la boîte de base, il y avait 8 Orcs, 6 Lutins (Gobelins), 3 Fimirs (sorte de cyclope tout vert), 2 Zombies, 2 Momies, 4 Squelettes, 4 Guerrier du Chaos, 1 Gargouille et 1 Sorcier du Chaos. D’autres figurines ont été rajoutées par la suite dans les extensions, dont plusieurs sorciers. Le monstre le plus puissant du jeu était la Gargouille qui pouvait à elle seule terrasser un ou deux héros.

Le système de jeu était plutôt simple: les joueurs jouaient chacun leur tour. On lançait les dés de déplacement pour pouvoir progresser dans le donjon, les attaques se jouaient avec des dés d’attaque et de défense comprenant 6 faces avec des bouclier humain (défense des heros), des boucliers orcs (défense des monstres) et des crânes (attaque).

J’ai moi-même passé de nombreuses heures à jouer à Hero Quest. J’étais souvent le maître du jeu et je me souviens que la plupart des joueurs avaient une préférence pour le barbare, plus endurant donc plus facile à jouer. L’enchanteur était la bête noire: en effet, on oubliait souvent d’utiliser les cartes de magie dans le feu de l’action, donc la palette de sorts de l’enchanteur ou de l’elfe restait souvent inutilisée.

En tout cas, Hero Quest était une introduction parfaite à l’univers de Warhammer dévellopé par Games Workshop. C’est d’ailleurs grâce au jeu de MB que je me suis mis à acheter des figurines de Warhammer et de les peindre. D’ailleurs, voici un blog sympathique d’un joueur qui repeint toutes ses figurines d’Hero Quest.

Un an après, en 1990, MB a sorti le jeu Space Crusade, basé sur le même principe, mais dans l’univers de Warhammer 40 000, mettant en scène des Space Marines en prise avec des Orcs et des aliens. J’en parlerai surement plus tard.

Hero Quest est maintenant difficile à trouver, le jeu n’étant plus édité. Il y a quelques ventes sur EBay, mais le prix de la boîte reste cher, au minimum 90 euros. Donc, si vous en avez un, gardez-le précieusement.

Et vous, quels sont vos souvenirs de jeu?

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