Ce matin monté dans l'arène du Clos des Cédres, pour contrôller les clôtures éléctriques et la véraison du raisin. Peut de vent, grand soleil, donc un travail vite épuisant,quand il s'agit de remonter le longue de la clôture en glissant sur le schiste, qui se chauffe comme dans un four solaire dans cette parcelle abrité du Nord par sa frange de bois...
Cette après-midi repos mérité, pour se réfroidir dans l'ombre agráble de notre pièce à vivre - chacun s'occupe de son passe temps tranquille - un nouveau bricolage éléctronique et sophistiqué pour Klaus - classement de mes photos de ces derniers jours, intercoupé par la lecture des gentils éloges, qu'on fait de 3 de mes vins sur facebook, c'est tranquille et cela fait du bien.
Mais depuis trois heures, ce calme est perturbé par des bruits d'hélicopter et d'avions, qui passent sur nos têtes - et des nuages de fumé passent dansla vallée, avec les bouffés de vent de nord-ouest, qui s'est de nouveau levé.
La première vu devant la porte me montrait cela:
difficile à localiser, donc toujours inquiétant, vu qu'on vie au fond d'une vallée au milieu des bois et au bout d'une piste en cul de sac...
Une course rapide plus haut derrière la maison m'aide déjà à mieux localiser l'endroit de l'incendie - pour nous une chance, c'est de l'autre côté de la rivière, sur le flanc d'une colline boisé de raisineux et chêne, qui abrite quelques villas isolées - j'ai peur pour eux, comme chaque fois, quand je vois un feu l'été, mais l'hélicoptère, qui toirne sur le lieu à grand bruit me rassure - il y aura des secours!
et pendant que le vent atise les flammes et fais monter des grands nuages de fumé, ils arrivent, les tracker qui sont souvent avec les canadaires les seul, à arriver au bout des incendies, qui se propagent vite dans nos terrains accidentés et difficile d'accès-
Ils volent chaque fois des grands cèrcles au dessus de notre petite vallée - impressionnat, de les voire passer sur nos têtes et virer tout juste avant de s'accrocher en haut de la colline
Entre temps, cela fait bien 3 heures, qu'il font leur va et vient du Lac du Salagou, où il remplissent leurs réservoires, pour revenir les 40 km à Olargues pour larguer leur charge. Les canadairs jaunes ont réjoints les trackers, sans compter les pompier locaux, qui vont être à pied sur place, pour protéger les maisons et éviter, que le feu saute la colline à l'assault de la femme couchée...
Cela rappelle chaque fois des mauvais souvenir d'autres incendies, comme celui-ci, dont j'avais parlé il y a quelques années, parce que nous avions peur pour nos amis, les Schwan de Dausse...
Il n'y a pas de pluie à espérer, si au moins le vent pourrait se calmer, pour leur aider....