Magazine Humeur
Hier soir après mes cours et en me sustentant d’une légère collation vers 22h30… j’ai eu le loisir de regarder un reportage sur Envoyé Spécial consacré aux bébés
miss. Bien entendu, ça se passe aux Etats-Unis avec l’explosion des concours des plus beaux bébés et de gamines allant sur leurs 6 ans…
Autant le dire de suite… j’ai crû vomir à de nombreuses reprises durant ce reportage… et des envies de meurtres se sont sentir à l’égard de ces mères pitoyables,
pour lesquelles je n’ai strictement aucune indulgence, ni aucune pitié…
Vomir parce que j’avais ce furieux sentiment qu’on transformait ces petites gamines en objet sexuel (sentiment confirmé par un psychologue)… par
l’usage de maquillages, de perruques et autres accessoires en tout genre… où elles devaient en prime mettre des chaussures trop grandes pour elles… pour renforcer le coté… Glamour … Je
rêve !!!
Je plains ces gamines, je conchie ces mères frustrées et leur projection d’un sous-moi en quête d’une « reconnaissance » aux confins du non-sens, à la limite de
l’abjecte. En visionnant ce truc, je pensais à un lecteur de ce blog qui dénonçait la vulgarité de mon propos sur Besson… non, définitivement non… il n’y avait aucune vulgarité, juste
l’expression d’un sentiment. La vulgarité au sens plein du terme… je l’ai « contemplé » hier sans aucune limite.
Je me remémore cette grosse vache qui, parait-il, ne force pas sa fille mais ne supporte pas que cette dernière soit fatiguée de ces « répétitions » sans fin pour
atteindre cette perfection aux chorégraphies vulgaires, à quelques encablures de la pornographie la plus sordide et la plus infamante.
Condamnable bien sur que non… c’est un marché juteux et dans un marché sans limite, la morale, le respect de l’être humain et pire de l’enfance n’ont plus leur
place…
Pendez les haut et court…. Quelques heures après, comme vous le constatez, cette colère froide venant du plus profond de mes entrailles, de ma part « reptilienne » n’est
toujours pas apaisée…
On me dira qu’il n’est pas nécessaire de s’emporter pour cela… « Tu sais bien, les américains »… oui je sais et cela arrivera ou est déjà arrivé chez nous… je ne me fais
aucune illusion là-dessus…
Jusqu’où devrons nous supporter l’innommable ? Ou alors suis-je devenu un infâme réactionnaire mû par une morale d’un autre âge, d’un autre
temps ?
Qu’est ce qu’une société où les repères s’écroulent sous les coups du marché, où tout devient monétisable, où la transgression des valeurs morales devient la norme ?
Et qu’on ne s’y trompe pas… nos décideurs ont leur part de responsabilité dans cette dérive du sens… quoiqu’ils puissent en dire… on ne laisse pas impunément se développer ces
marchands de « temps de cerveau disponible »…