"Mais on ne peut plus perdre puisque c'est déjà fait..."

Par Isleene
Non rassurez-vous je ne déprime pas. Tout vas bien depuis que le bail parisien a été signé. Donc en gros ça y est la procédure de départ est lancée, les derniers cartons fermés, le ménage presque fini il ne reste plus qu'à investir le nouveau domaine et bien sûr acheter deux nouvelles bibliothèques. Bref tout ça pour dire cependant que je ne me suis pas encore remise de la crise existentielle politico-syndicale que j'évoquais deux posts plus bas et le fait d'avoir fermé deux cartons d'archives militantes ne m'y a pas franchement aidé.
"Il faut pas se faire d’illusions mais c’est mieux debout pour l’action"
Non je ne serais pas longue, je prends juste une pause bloguesque,
le temps de gagner mon nouveau chez moi,
d'écrire autre chose que des billets de blog,
de profiter un peu de la campagne,
de mettre un peu d'ordre dans ma vie,
de choisir une bonne fois pour toute ce que je vais faire cette année et la suivante, à la fac et en dehors.
Est ce que je retourne dans mon cher syndicat?
Est ce que je dois prendre ma carte au PS (ma raison me dit oui, mon expérience et mon tatouage me hurlent à l'hérésie)
et surtout une fois à Paris est ce que je renoue avec certaines personnes?
A oui il faut que je fasse un stage dans une institution (c'est juste fortement conseillé par ma chère directrice)
Enfin je vais en profiter pour finir mon roman
et aussi finir de relire "génération CPE" (et pourtant Dieu sait que je hais son auteur)
Oui j'aime faire des to-do list
Et pour nos âmes, c’est égal Dieu n’est pas dans la bataille

Tout ça pour dire que je laisse cet espace en jachère quelques semaines le temps de faire le ménage. Non non ne pleurez pas, je vous aime bien quand même chers lecteurs et je reviendrais.
Lili toute seule (parce que le diable n'est pas là)
*Le titre du billet et les citations en gras sont extraits des paroles de Gagnants/Perdants de Noir Désir