Petit fion de commerce
Publié le 17 août 2010 par Irene
J’ai bien cru que je ne pourrais jamais l’inaugurer, ce parasol. Il suffit que je revienne en Touraine pour que le soleil reste en Loire-Atlantique. C’est vexant quelque part. Et puis, contre toute attente, les Vendéens m’ont ramené le soleil. Mais pas seulement. Comme à leur habitude, mes amis, grands gastronomes devant l’éternel, m’ont gratifiée de spécialités locales : le préfou, un pain plat beurré à l’ail, succulent à l’apéritif (et idéal pour se faire larguer dans la soirée, rapport à l’haleine) ; la gâche, parfaite au petit-déjeuner ; et le fion. Ne cherchez pas la faute de frappe. Ça s’écrit bien comme ça.
Observez bien cette photo. Qu’y voit-on ? Pas de X Noir. Evidemment, c’est l’heure du goûter, pardi. Des tasses d’espresso. Ça d’accord. Et à droite ? Un fion. Pas un flan, non, un fion. Une spécialité d’Aizenay (pas du tout notre coin, ont dit mes amis, comme pour se dédouaner), à la vanille et à la cannelle, « produite avec le cœur », précise le slogan à la de Villiers. Comme un bon vin, celui-ci a eu la médaille d’or du concours départemental, l’an passé. Enfin rassurez-vous, celui qu’on a mangé n’a pas été fabriqué l’an passé. C’est du fion, pas du pudding, non plus.
Une fois le fion coupé en six, les commentaires sont allés bon train. J’avoue que j’en ai repris une petite part. C’est entre le flan et les œufs au lait, en quelque sorte. Vous voulez voir un fion en gros plan ? Rendez-vous sur la page Facebook de X Noir ! Ça, c’est du teasing. A chacun son fion de commerce.
PS : On est en plein dans l’actu. Ma mère me dit qu’un papier sur le fion est sorti dans Ouest-France pas plus tard que la semaine dernière.