La conscience identique (Philippe Omsil)

Par Arbrealettres


Le coeur d’enfant
est du coeur d’arbre
la même extase.

L’un, cette obstination de courage vain
à détourner le cours de la vie,
à renouveler sans cesse son étincelle.

L’autre, cet abandon à la nuit
de tout songe sans un cri,
sans même un murmure.

La conscience identique.

(Philippe Omsil)


Illustration