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Etat chronique de poésie 970

Publié le 16 août 2010 par Xavierlaine081

970 

J’entre en ces chemins intérieurs 

Mes doigts courent à la surface de cet océan impétueux 

Rien n’arrête plus le voyage 

Tu regardes un instant cet homme qui se penche 

Son visage s’approche 

Dépose un baiser sur tes lèvres encore assoupies 

Que savons-nous du désir 

Juste cette palpitation sournoise 

Ce léger vague à l’âme qui surgit de nulle part 

Nos rêves se penchant ainsi 

En impérieuses ondes de bonheur 

Saisis dans l’instant évaporé 

Sitôt que nous croyons les tenir 

Les heures nous échappent 

Et déjà ta tendresse n’est plus que vague souvenir 

Sable où se cachent nos mystères 

Nous sommes les guetteurs 

Ceux qui attendent 

A l'orée des brasiers 

Les âmes en incandescence 

*

Mes voilà que ma peau se brûle

En tes ardeurs solaires

L’été nous emporte

Sans une trêve de fraîcheur

*

Vois

.

C'est en dedans que se trame l'histoire. 

A trop écouter le silence, j'entends battre le sang, 

Aux parois de cette boite qui dirige mes mots. 

… 

Ils sortent. 

C'est comme un fleuve. 

Mes yeux en cherchent la source,

Cachée en des vallons d'amour.

*

Désormais, nous n’aurons plus qu’à cultiver notre mémoire

L’âge accomplissant son œuvre

Nous ne serons plus que ces tendres souvenirs

Plus personne ne viendra se pencher

Boire au suc de tes lèvres

Patience et sagesse

*

Alors je ne trouverai pas un mot à ajouter. 

Je les laisserai traîner, mes vers, sur la table du salon. 

Toi, tu seras tellement loin, dans ce paradis de nos rêves. 

Et Julos parlera à nos oreilles obscurcies: 

“Je pense qu'il faut s'aimer à tort, et à travers…” 

Manosque, 5 juillet 2010

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