Dans une petite ville de la Chine continentale, Wei Fong est une jeune femme incarcérée. Un long flash-back revient sur les circonstances qui l’ont amenée derrière les barreaux. On apprend que Wei Fong était maltraitée et blâmée de reproches par les membres de sa famille dont le père l’a violée. Le soir de son anniversaire, elle les massacre tous…
Ivan Lai dans Daughter of Darkness fait évoluer son récit sur plusieurs tons tout en s’éloignant d’une quelconque obligation morale. C’est en cela que nombre de spectateur pourrait être choqué. Cette façon qu’il a de parler de l’inceste avec détachement pourrait en perturber plus d’un. On pourrait le condamner de cinéaste irresponsable se fourvoyant dans les atrocités malsaines et les abus moraux, pour ma part, je préfère prendre les choses avec distance et à un degré très très éloigné du premier. Certes, le film est loin d’être fin par moment même plutôt glauque dans sa grande majorité mais rien que pour la prestation d’Anthony Wong ça vaut le coup. D’autant que l’auteur a su mettre merveilleusement en image certaines scènes. Daughter of Darkness est une empreinte indélébile d’une époque, un vestige avec ses bons et ses mauvais côtés, ses défauts et qualités.
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