Le bel H des Sheriffs de Mahina "14000 P" est apparu en 1979 sur nos routes, c'eut été un fameux collector ce "Sheriffs-salad-basket" Citroën
qui paradait au milieu des belles voitures américaines de nos Sheriffs!
Merci à La Dépêche de Tahiti:
“Sheriff, fais-moi peur”… c’est fini ! MAHINA - Bientôt une “police municipale” comme ailleurs Au moment même où le “sheriff” Émile s’apprête à partir à la reconquête de la mairie de Mahina, l’un des symboles les plus ostentatoires de la commune est sur le point de disparaître. Le sheriff (écrit à l’américaine) et ses symboles… Eh oui, pour se conformer à la réglementation notamment en matière de terminologie, lesmuto’i deMahina devraient prochainement remiser au placard leurs tenues insolites pour des modèles classiques sur lesquels seront désormais inscrits “police municipale” à la place de “shérif”. Idem pour les véhicules utilisés. Depuis quelques années, déjà, les chapeaux avaient été rangés au musée du folklore. Les étoiles métalliques, accrochées sur les chemises, les y rejoindront prochainement. Des objets qui vont devenir collector... Étoiles, chapeaux, rangés au musée du folklore “Le haut-commissaire nous a déjà fait savoir à plusieurs reprises, oralement, qu’il fallait se mettre en conformité. J’ai fait voter la suppression de l’appellation “shérif” par le conseil municipal le 31 mai dernier”, se félicite Antonio Perez, premier adjoint qui, aujourd’hui en conflit ouvert avec Émile Vernaudon, semble voir d’un bon oeil cette “rupture” avec le passé. Les étoiles, les chapeaux et les insignes, uniques au sein de la République pour des policiers municipaux, font tellement penser à Émile Vernaudon. C’est lui qui, alors jeune maire, impose cette panoplie et son style cow-boy. Ils avaient posé leurs éperons au sol en 1979 On est en 1979, le 22 décembre. Les employés de la commune posent fièrement devant les appareils photo, le Stetson sur la tête, chemise vert clair, pantalon vert foncé, étoile agrafée à la poitrine. “Qui dit pointe Vénus, dit Vénus, étoile. Et qui dit Mahina, dit aussi phare, étoile”, dira ce jour-là le tavana , avec l’inspiration qui est la sienne. L’étoile, un symbole partout présent autour de lui, y compris sur les couleurs de son parti politique Ai’a Api. Pas étonnant qu’un membre de l’équipe municipale ait plaisanté hier par téléphone : “Il y en a un que ça va sûrement gêner”. Pour sa part, la conseillère municipale Sandra Lévy-Agami espère qu’un compromis pourra être trouvé pour préserver un signe distinctif sur les prochaines tenues, car “ça fait partie du folklore et de l’histoire de la commune”. À la brigade, actuellement composée de vingt-six shérifs, on se dit prêt à franchir le pas. Sam, l’un des anciens, admet qu’il faut se mettre aux normes. D’ici la fin de l’année, deux nouveaux véhicules seront livrés. Ce sera l’occasion de modifier la calligraphie sur la carrosserie. Les tenues viendront ensuite. “Ce serait bien qu’on les ait dans la foulée”, confie Sam. Début 2011, les muto’i de Mahina seront comme les autres. Pour acheter les nouvelles tenues, la mairie estime qu’il faut trouver 2 millions. Pas si évident, en ces temps de difficultés budgétaires. Mais “ça va coûter moins cher” que les précédents habits qui étaient faits sur mesure, assure-t-on dans la commune. La page ne sera peut-être pas totalement tournée. Il n’est pas impossible, explique-t-on à la brigade, que les policiers municipaux puissent conserver une étoile sur l’épaulette des prochaines tenues. Comme dirait Émile, l’étoile n’est pas morte… Y. R.