-"J'écris comme j'aime...dit-elle...
“... Pendant longtemps j’allais à la mosquée en dilettante, presque impie, en esthète avide de sensations... Et pourtant dès les commencements extrêmes de ma vie arabe, la splendeur incomparable du Dieu de l’Islam m’éblouit...
"Tout le grand charme poignant de la vie vient peut-être de la certitude absolue de la mort. Si les choses devaient durer, elles
nous sembleraient indignes d'attachement. " (A l'ombre chaude de l'Islam).
Un soir d’été en entendant la voix du mueddin “ ... je sentis une exaltation sans
nom emporter mon âme vers les régions ignorées de l’extase... Pour la première fois je murmurais avec leur foi inébranlable Allahou Akbar ... j’allais me prosterner dans la poussière... Je
n’étais plus seul en face de la splendeur triste des mondes.”
“... Sans religion fille du hasard et élevée au milieu de l’incrédulité et du malheur,
je n’attribue au fond de mon âme le peu de bonheur qui m’est échu qu’à la clémence d’Allah et tous mes malheurs à ce Mektoub mystérieux contre quoi il est parfaitement inutile et si insensé
de s’insurger...”.