Le Président Américain avance sur un terrain glissant. A l'opposé de sa force en 2008, il est désormais perçu comme coupé du quotidien.
En 2008, le schéma était clair même en dehors du vote sanction contre GW Bush. Il y avait d'un côté le candidat du quotidien (Obama) et de l'autre celui qui ne connaissait ni le nombre de ses propriétés ni celui de ses véhicules (McCain) ... Dès l'instant où la bataille électorale est passée sur le terrain du quotidien, la lutte était devenue trop inégale.
Obama perd-il actuellement sa force initiale : la proximité ?
Cette qualité est-elle susceptible d'être conservée par un Président en exercice ?
Ces deux questions conditionneront une grande partie du résultat en novembre 2010.
A ce jour, la sanction devrait tomber parce qu'Obama a perdu cette qualité d'hier. Cette sanction traduira-t-elle un orage dans la lune de miel ou une rupture plus profonde ?
La réponse à cette nouvelle étape dépendra de la capacité du Président à revêtir les habits d'hier : être parmi le peuple au coin de la rue (voir vidéo ci-dessous qui résume bien tous les efforts pour inscrire le candidat dans la vie de tous les jours).
C'est ce défi qui risque de construire sa compétitivité pour 2012.