Le Monde est un grand spécialiste du genre mais avec le temps il s'améliore, la culture de l'excuse pour consommer des drogues est un classique. Aujourd'hui le Monde se surpasse!
Si je fume, si je me drogue si je bois trop de cafés c'est la faute à mon patron. On se demande si Le Monde ne prend pas les français pour des c..., tiens c'est DCB qui l'affirme à propos du président dans le même journal le même jour, l'engagement politique est bien total.
Enoncer autant de bêtises, se faire l'écho de remarques débilitantes qui ne traduisent que le fossé dans le quel s'enfoncent des humains par addiction est indigne d'un travail journalistique. Il eut été possible de poser la question de la responsabilité individuelle, de la neurobiologie des comportements addictifs et cela aurait permis de commencer à proposer des solutions; au contraire cette vision marxiste moyennageuse est un obstacle à toute réflexion. Il ne faut s'y tromper c'est un engagement idéologique, décrire les aliénations internes comme la version actuelle de l'aliénation de classe du très cher Marx et qui a manifestement disparu dans nos sociétés est un mensonge qui plaît aux esprits enclins à nier toute responsabilité humaine individuelle et donc toute liberté.
Mais il y a une autre idée derrière tout cela: favoriser la consommation de drogues en banalisant le phénomène en glissant sur les complications catastrophiques en installant la drogue dans le quotidien normal. Vu la crise, l'exploitation symbolique de l'homme par l'homme et de la femme par l'homme, la violence symbolique de la présence sociale des riches, des flics, et bien sur in fine de Sarkozy, vous voyez on y arrive toujours, il est naturel de fumer et de se droguer pour oublier cette réalité en attendant les lendemains qui chantent! Qu'est ce que les dealers sont contents, ils donnent même Le Monde gratis avec le premier rail de coke.
http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/08/16/drogue-au-travail-je-fume-des-joints-pour-ne-pas-etrangler-mon-patron_1397018_3224.html