genre: épouvante
année: 1947
durée: 1h05
l'histoire: Un sculpteur sans succès sauve de la noyade un psychopathe, The Creeper. Il voit une opportunité d'utiliser le tueur pour se venger des mauvaises critiques.
la critique de Eelsoliver:
House of Horrors, réalisé par Jean Yarbrough en 1947, a la particularité d'être l'un si ce n'est le premier slasher de l'histoire du cinéma.
Ici, c'est le Creeper qui est la star de ce vieux film d'épouvante. Le Creeper est une sorte de croquemitaine (même si le terme n'est pas employé ici) ou de freaks à la force surhumaine.
C'est aussi un psychopathe qui obéit ici aux ordres d'un sculpteur en froid avec la critique. Ce même sculpteur sauve le Creeper de la noyade et d'une mort certaine.
Il profite alors de l'occasion pour utiliser le criminel, le but étant d'assassiner ceux qui ont le malheur de porter des mauvaises critiques sur ses oeuvres d'art.
A noter que le Creeper en question est impressionnant. Il est effectivement très laid et il n'y a pas de trucage. C'est l'acteur Rondo Hatton qui prête ses traits à ce tueur abominable.
Et d'ailleurs, House of Horrors joue sur le charisme de l'interprète. Inutile de préciser que Rondo Hatton sera surtout utilisé dans des rôles de mauvais bonhomme au cinéma.
C'est une sorte de clone de Boris Karloff, mais avec un talent tout de même limité...
Pour le reste, House of Horrors n'est pas désagréable à regarder. Le psychopathe finira par se retourner contre le sculpteur et par le tuer.
La trame du film est donc très classique et peu surprenante. House of Horrors a également bien vieilli mais les fans ultimes de slashers devraient logiquement trouver leur compte.
Sans ce film, pas de Freddy Krueger, de Jason Voorhees ni de Michael Myers... Donc, House of Horrors a tout de même son importance, à défaut d'être réellement brillant.
En même temps, le slasher reste un genre assez limité...
Note: 12.5/20