Musiques actuelles: des surprises à Fontenay

Publié le 16 août 2010 par Micheltabanou

Dernièrement mon éminent collègue le 13e vice-président du CG94, Gilles Saint-Gal, s'est félicité de la reconduction d'attributions de subventions de fonctionnement d'associations culturelles fontenaysiennes. Il a raison. Mais je viens d'apprendre par un courrier par délégation de Mr le Président du CG94, en date du 9 août, que que l'aide spécifique pour accompagner le projet de développement des pratiques de musiques actuelles porté par l'espace G. Philipe, Fontenay-en-Scènes, allait perdre la moitié des 15000€ du CG. Et dans la foulée je constate un effet de mutisme total de notre édile local si disert habituellement. A en croire le compte rendu de séance aucune intervention pour défendre la cause, pour ferrailler et tenter d'arracher un compromis, d'affiche une résistance. Mais je suis convaincu qu'il viendra avec moi batailler pour défendre notre politique culturelle à Fontenay comme je suis solidaire de notre politique sportive.

Je constate également la légèreté de l'argument qui nous retire 7000€ et découvre en sus que celui-ci repose sur une remarque notifiée en 2005 lors de la signature de la première convention. Je me demande comment en 5 ans rien n'a été fait pour corriger l'erreur qui aujourd'hui nous coûte 7500€. Nous avons peut-être porté en nous le ver qui à rongé le fruit. Je constate également que la responsable de Fontenay-en-Scène, initiée au fait de l'éventuelle perte de cette manne du CG94 avait évoqué lors d'un rendez-vous la situation auprès de la vice-présidente chargée des affaires culturelles. Jamais cette responsable n'a appuyé sur la sonnette pour m'avertir de la situation. Jamais. Je pouvais dormir sur mes deux oreilles d'âne, de pantin à manipuler et me laisser abuser et peut-être publiquement en toute sincérité défendre une situation que je ne savais pas entachée d'une perte réelle. J'étais à la merci d'une connerie. Je crois qu'il y a des situations qui sont intenables, des attitudes qu'il faut revoir et surtout accepter de travailler en confiance.