A force de voir fleurir des avis de lectures élogieux sur les livres écrits par Stefan Zweig, ma curiosité a été sacrément piquée et je ne pouvais résister plus longtemps à la curiosité de découvrir enfin cet auteur par moi-même. Méritait-il ces éloges au point qu’un challenge « Ich liebe Zweig » a été crée ? La lecture du joueur d’échec fut un réel plaisir. Pourtant, le thème m’inquiétait un peu. Je ne sais pas du tout jouer aux échecs et j’avais peur d’être assommée par des termes techniques de parties sans fin. Il n’en est rien, loin de là. La nouvelle s’attache à nous décrire la psychologie des personnages. L’écriture est simple, limpide et, malgré certains passages graves, la lecture est fluide et enjouée.Encore une fois c’est un vrai casse-tête de rédiger un avis de lecture sans trop en dévoiler (d’autant que la quatrième de couverture le fait déjà bien assez !). Je dirais que ce qui a fait la magie de ce livre pour moi fut de découvrir qui était vraiment le joueur d’échecs , son histoire, sa « folie » du jeu. J’ai été très émue de découvrir son passé et j’avoue que je n’avais pas conscience que l’horreur nazie avait pu revêtir cette forme...chut, je n’en dirais pas plus, la nouvelle est courte et j’aurais vraiment l’impression de dévoiler à ceux qui ne l’ont pas encore lu ce qui en a fait la surprise pour moi.Grâce à ce livre, je comprends maintenant l’engouement pour cet auteur que je relirai avec grand plaisir pour poursuivre la découverte.
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Oui, un grand oui, un immense oui ! Ein gross « ja naturlich » !