S'il y a une recette qui justifie de courir chez son marchand chinois, c'est bien celle-là. Les arômes fournis le kumbawa et la citronnelle sont étourdissants et ne peuvent être égalés par notre citron occidental, aussi bon soit-il.
La préparation des gambas est fort simple: elles ont été décortiquées et coupées dans le sens de la longueur, puis marinées une heure dans:
une cuillère à soupe de vinaigre balsamique blanc
une cuillère à soupe d'huile d'olive
le zeste rapé d'un citron "kumbawa"
une tige de citronnelle coupé en fins morceaux
le jus du kumbawa
Ca fait peu de liquide au total, mais ce n'est pas important. Le principal est de bien mélanger le tout pour qu'elles soient bien imprégnées.
Au moment de servir, les faire cuire environ 30 secondes de chaque côté dans une poêle anti-adhésive bien chaude.
Pour le riz, c'est du bio, thaï et demi-complet. J'ai fait cuire deux verres de riz une quinzaine de minutes dans quatres verres d'eau. Puis j'y ai ajouté le jus d'une orange, 20g de beurre, du sel et du poivre.
Vous pouvez rajouter à l'ensemble de la coriandre fraîche: je n'en avais pas sous la main...
Pour accompagner ce plat: un Picpoul de Pinet 2000 de Maurel-Vedeau. Ce picpoul ne ressemble en rien au picpoul habituel, plutôt proche en temps normal du muscadet. Déjà la robe, d'un or presque cuivré, épaisse est surprenant. Au nez: coing, épices, agrumes confits. Et la bouche est très ample, d'une intensité aromatique surprenante, et un gras digne d'un meursault. L'acidité du cépage est là toutefois, et permet un bel équilibre au vin. Finale (un peu courte?) sur des notes d'orange amère. Le mariage avec les crevettes est tip-top, autant au niveau des arômes que de la texture.