Lundi, en fin d’après-midi sur France2 j’assiste en direct à la première finale des Championnats d’Europe de natation, le 4x400m et la médaille d’or pour la France. L’avantage quand on ne bosse pas, c’est qu’on peut faire ce qu’on veut, à l’heure où on le désire. Bon début qui se confirmeront toute la semaine pour nos poissons bleus mais si les résultats m’intéressent, j’ai du mal à me passionner pour les courses. Le soir j’aurais du m’en douter, mais je n’ai pas, donc j’ai raté Noce blanche l’hommage à Bruno Crémer sur France3, film avec la jeune Vanessa Paradis. En fait ce ne fut pas bien grave – du moins pour moi, parce que pour Crémer on n’en dira pas autant – car France2 diffusait Castle la série policière dont j’ai fini par m’enticher. Le tandem femme inspecteur et écrivain observateur homme est très attachant et plein d’humour.
Mercredi je n’hésite pas à brancher TF1 pour le match de football Norvège/France. D’habitude j’exhibe une dispense pour les matchs amicaux, mais ce soir premier test pour la nouvelle ère du
football français. Un match piège pour nos jeunots qui n’avaient jamais joué ensemble et qui se solde par une défaite (2-1), dommage car le nul était à leur portée ce qui aurait fait beaucoup de bien à notre moral. Pas de panique, tout ne fait que commencer. Commencer j’ai dit, et non pas recommencer !Le lendemain jeudi, vers 19h30 alors que je cherchais une chaîne d’informations, je tombe sur France5 sur un superbe reportage Les secrets des photographes animaliers. Macrophotographie avec les insectes et surtout concernant les oiseaux et les chauves-souris, une question que je me posais depuis toujours, comment font-ils pour être pile là au bon moment pour shooter l’oiseau en vol ? Réponse, un rayon infrarouge relié à un appareil photo ! Quand l’animal coupe le rayon, l’appareil prend la photo tout seul ! Fastoche évidemment. Du coup je suis rassuré, je ne pourrai jamais faire cette photo, donc inutile de me prendre la tête avec un challenge impossible. J’enchaîne sur le même canal avec Fourchette et sac à dos, ce soir Julie Andrieu est en Norvège donc rien d’exotique mais de superbes paysages néanmoins, fermes au fond des fjords dominés par les glaciers et si la gastronomie locale est basique, les produits frais sont très appétissants, du saumon d’élevage au fromage artisanal.
Dimanche sur W9 je me replonge dans un film de ma jeunesse, Le bossu d’André Hunebelle (1959) avec le bondissant Jean Marais et Bourvil dans son rôle de benêt habituel. Film de cape et d’épée comme on dit, dont gamin on se délectait à l’époque car il était aisé d’en reproduire les scènes dans nos jeux, duels et chevauchées, sans épée (juste le mouvement des bras) et sans chevaux (juste le tagada, tagada, avec la bouche). Economique mais oh ! combien riche pour l’imagination.Donc, je récapitule, deux fois la Norvège et deux fois Bourvil, quel rapport ou quelle loi logique en retirer ? La question n’appelle peut-être pas de réponse.