Il est temps de s'offrir un petit intermède avec cette chansonnette bien gentille et bien simple, servie par une mélodie typique des années 60, avec tous les ingrédients nécessaires pour évoquer le bonheur bucolique : le ciel bleu, l'air pur, un clair ruisseau, et, bien sûr, des fleurs partout.
Nul besoin d'exégèse savante ; pas d'interprétation hasardeuse, pas d'évocation subtile et pas de sens caché.
Tout est ici simple, clair, et lumineux !
Mais, comme l'indique le titre, ce n'est qu'un rêve !
C'est une chanson du groupe " The Wallace Collection " (du nom d'un célèbre musée londonien situé à proximité des studios d'EMI), publiée en 1969, sur une musique dont le refrain (Na na na na etc.) s'inspire du 'Lac des Cygnes' de Tchaïkovski.
Je ne me souvenais plus que Claude François en avait chanté une adaptation française. Une fois n'est pas coutume : les paroles de cette version française sont un peu plus recherchées que l'original, avec une tonalité générale très mélancolique bien différente de l'original que je retranscris ci-dessous.
Rêverie
Rêverie, me suis assoupi parmi les fleurs
Durant deux petites heures, par une belle journée
Rêverie, j'ai rêvé de toi parmi les fleurs
Durant deux petites heures, quelle belle journée !
J'ai rêvé du temps que nous avons passé
Assis au bord d'un ruisseau limpide
Mais quand je t'ai enlacée puis embrassée
Pourquoi, dis-moi, fus-tu si timide ?
Rêverie, me suis assoupi parmi les fleurs
Durant deux petites heures, par une belle journée
Rêverie, viens dans mon rêve parmi les fleurs
Durant deux petites heures, par une belle journée
J'ai rêvé du temps que nous avons passé
Assis au bord d'un ruisseau limpide
Mais quand je t'ai enlacée puis embrassée
Pourquoi, dis-moi, fus-tu si timide ?
Rêverie, je chante avec toi parmi les fleurs
Durant deux petites heures, chantant toute la journée
La la la la la la la la la la la
Etc.
(Traduction - Adaptation : Polyphrène)